Un an après Jane Fonda, c’est Francis Ford Coppola, le réalisateur américain de Conversation Secrète, de la trilogie du Parrain ou encore d’Apocalypse Now qui va recevoir le Prix Lumière décerné par les organisateurs du Festival Lyon Lumière.
Cette manifestation, qui fête ses dix ans d’existence, célèbre le cinéma de patrimoine en projetant dans la plupart des salles de l’agglomération lyonnaise des grands classiques du septième art mais aussi des curiosités ou des œuvres oubliées. Un marché international dédié aux professionnels, mais aussi au grand public, se déroule en marge de la manifestation.
Outre l’œuvre de Coppola, une sélection (en grande partie en copies restaurées) de l’imposante filmographie du cinéaste André Cayatte est au programme cette année : Nous sommes tous des assassins (1952), Les Amants de Vérone (1949), Le Miroir à deux faces (1958) ou encore Les Risques du métier (1967). L’un des points d’orgue de cette semaine lyonnaise est la projection en deux parties de La Roue, film muet de 1923 d’Abel Gance, à l’Auditorium de Lyon.
Parmi les nombreux invités, le récent lauréat de la Palme d’or, le Sud-Coréen Bong Joon-ho vient présenter entre autres son Parasite, mais aussi Barking Dogs Never Bite, son premier long métrage inédit dans les salles françaises, et une sélection de films de son choix. Le comédien Daniel Auteuil, lui, va offrir les premières représentations de son spectacle musical autour du poète Paul-Jean Toulet. C’est le film de Nicolas Bedos, La Belle Epoque, dans lequel le comédien a le premier rôle, qui sera projeté en ouverture.
Enfin, Martin Scorsese, présent spécialement à Lyon pour soutenir son ami Francis Ford Coppola, profitera de l’occasion pour offrir aux festivaliers une projection exceptionnelle de son nouveau long métrage The Irishman.