Le Cinemed 2020 s’est adapté aux consignes sanitaires et propose pour sa 42e édition des séances se terminant au plus tard à 20h15. Il débutera par la projection de L’Homme qui a vendu sa peau (Tunisie, France, Belgique, Suède, Allemagne) de Kaouther Ben Hania, l’histoire d’un jeune Syrien qui fuit son pays pour le Liban afin d’échapper à la guerre. Pour se rendre en Europe et vivre avec l’amour de sa vie, il accepte de se faire tatouer le dos par l’artiste contemporain le plus sulfureux au monde… En clôture du festival, le 24 octobre, c’est sur Le Sens de la famille (France) de Jean-Patrick Benes que les organisateurs ont misé. Une fiction surréaliste qui met en scène les membres d’une famille qui se réveillent un matin avec l’esprit de chacun coincé dans le corps d’un autre.
Plus d’une centaine de films composent par ailleurs la programmation de cette 42e édition dont l’invitée d’honneur est Emmanuelle Béart (une partie de ses films seront d’ailleurs projetés). Parmi les avant-premières programmées figurent Le Mariage de Rosa (Espagne) d’Iciar Bollaín, Le Discours (France) de Laurent Tirard, A l’abordage ! (France) de Guillaume Brac, Nos plus belles années de Gabriele Muccino ou encore Zaï zaï zaï zaï (France) de François Desagnat. Plusieurs « cartes blanches » seront proposées en « séances spéciales ». Numéro 387 disparu en Méditerranée (France, Belgique) de Madeleine Leroyer sera ainsi projeté lors d’une « Séance SOS Méditerranée ». Le Cinemed accueillera également l’école ARTFX et le Programme Courts ARTE pour des cartes blanches.
En « Compétition Longs Métrages », neuf films sont en lice : Le Père (Serbie) de Srdan Golubovic, Flashdrive (Turquie) de Dervis Zaim, Gaza mon amour (Palestine, France, Allemagne, Portugal, Qatar) d’Arab et Tarzan Nasser, Sème le vent (Italie, France, Grèce) de Danilo Caputo, Sous le ciel d’Alice (France) de Chloé Mazlo, Zanka Contact (France, Maroc, Belgique) d’Ismaël El Iraki, Si le vent tombe (France, Arménie, Belgique) de Nora Martirosyan, Here We Are (Israël, Italie) de Nir Bergman et Teddy (France) de Ludovic et Zoran Boukherma. Entre le Paradis et la Terre (Palestine, Luxembourg, Islande) de Najwa Najjar, La Hija de un ladrón (Espagne) de Belén Funes, Mica (France, Maroc) d’Ismael Ferroukhi, L’Agnello (Italie, France) de Mario Piredda et Padrenostro (Italie) de Claudio Noce sont inscrits de leur côté dans la section « Panorama Longs Métrages ».
La sélection officielle courts métrages rassemble par ailleurs 21 films en compétition – dont les Français La Grande Nuit de Sharon Hakim, Souvenir Souvenir de Bastien Dubois, Le Départ (Maroc, France) de Saïd Hamich Benlarbi, Je dis ça, je dis rien (Croatie, France) de Sanja Milardovic, Homemade de Ladj Ly, Le Crime particulier de l’étrange Monsieur Jacinthe (Portugal, France) de Bruno Caetano, Le Tissu du monde de Jeanne Traon Loiseleux et Le Bain (Tunisie, France) d’Anissa Daoud. Douze autres films seront à découvrir dans la section « Panorama Courts Métrages », parmi lesquels Babil (France) de Grégory Robin et Gauche Touché d’Alexandre Labarussiat.
Côté documentaires, 8 films sont en compétition, et notamment We Are From There (Liban, France) de Wissam Tanios et Leur Algérie (France, Algérie) de Lina Soualem. Un focus « Regards d’Occitanie », une rétrospective Federico Fellini, une sélection « les rendez-vous fantastiques », un « coup de chapeau à TAT Productions » et des tables rondes complètent la programmation.
