Dernier mois pour la collecte des SOFICA

Dernier mois pour la collecte des SOFICA

08 décembre 2020
Professionnels
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Effacer l'Historique Les Films du Worso - No Money Productions -Ad Vitam
Chaque année, les Français financent par leur épargne la création de films et de séries en souscrivant des parts de SOFICA, avec un soutien public sous la forme d’une réduction d’impôt de 48%. Près d’un film français sur deux, les plus ambitieux culturellement, en bénéficient et cette proportion passe à 2 sur 3 en moyenne s’agissant des films présentés à Cannes.

« Malgré les confinements, certains films français ont bien fonctionné en salle cette année. Il y a même eu quelques succès très encourageants tels que ANTOINETTE DANS LES CEVENNES, EFFACER L’HISTORIQUE ou LA BONNE EPOUSE, qui ont bénéficié du retour des spectateurs en salle durant l’été » remarque Alexis Dantec, co-président de l’Association de Représentation des SOFICA.

De fait, malgré une année en pointillés, la création Française est en très bonne santé. Grâce au Fonds de garantie pour la reprise des tournages et aux SOFICA, plus de 435 nouvelles œuvres ont été recensées depuis le mois de juin, un niveau record. « Nous avons procédé à des apports de trésorerie à un rythme inédit. Cet automne, de nombreuses œuvres ont vu le jour, dont INCROYABLE MAIS VRAI de Quentin Dupieux, La FRACTURE de Catherine Corsini, ou LUI de Guillaume Canet. Et ça continue. C’est un été indien qui ne veut pas finir sur les plateaux » abonde Serge Hayat, co-président de l’Association de Représentation des SOFICA (ARS).

L’outil des SOFICA a toujours su faire preuve d’adaptabilité. Ainsi, l’an prochain, le portefeuille des SOFICA sera étendu aux coproductions de plus de 58 pays partenaires de la France et le dispositif accompagnera la très forte croissance des nouveaux modes de production audiovisuelle, notamment avec les plateformes. « C’est bon pour nos souscripteurs et bon pour les producteurs » conclut Serge Hayat.

La hausse observée de l’audience sur tous les supports confirme que les Français sont profondément attachés aux images qui les rassemblent. C’est pourquoi nous sommes très confiants pour l’avenir de la filière : les fondamentaux sont robustes et après la crise vient le moment de saisir les opportunités
Olivier Henrard
Directeur général délégué du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC)