Lundi 1er décembre, la remise de prix américaine a fait honneur au cinéma français, en récompensant deux œuvres soutenues par le CNC. Un simple accident de Jafar Panahi (Les Films Pelléas), accompagné par l’aide aux cinémas du monde, a remporté trois distinctions : le Prix du meilleur réalisateur, le Prix du meilleur scénario original et le Prix du meilleur film international. Dans cette dernière catégorie, la Palme d’or cannoise s’est démarquée face à No Other Choice de Park Chan-Wook (KG Productions ; Nouvelle vague de Richard Linklater (ARP), soutenu par l’avance sur recettes après réalisation, l’aide sélective à la distribution et l’aide sélective aux effets visuels numériques ; Résurrection de Bi Gan (CG Cinéma), accompagné par l’aide aux cinémas du monde, l’aide sélective à la distribution (aide au programme 2025), l’aide sélective aux effets visuels numériques et lauréat du prix du jury à Cannes ; ainsi que face au drame allemand Sound of falling de Mascha Schilinski prix du jury ex-aequo avec Sirat d’Oliver Laxe à Cannes.
L’acteur guinéen Abou Sangaré s’est vu attribuer le Prix de la révélation masculine pour son rôle dans le film L’histoire de Souleymane (Unité). Soutenu par l’avance sur recettes, l’aide sélective à la distribution, l’aide sélective à l’édition vidéo, le soutien au scénario (aide à la conception) et enfin par le Fonds Images à la diversité, le film a été multirécompensé en 2024 ; notamment à Cannes par le Prix du jury dans la section « Un certain regard », le Prix FIPRESCI et celui de l’Interprétation masculine pour Abou Sangaré.