Descriptif
Le Fonds comporte trois aides aux conditions d’attribution différentes :
- une aide à l’écriture pour les auteurs ;
- une aide au développement pour les sociétés de production, uniquement destinée aux projets ayant bénéficié de l’aide à l’écriture ;
- une aide au développement renforcé pour les sociétés de production, destinée à tout projet de documentaire, qu’il ait ou non bénéficié des deux premières aides.
Aide à l'écriture
L’aide à l’écriture, d’un montant de 10 000 €, s’adresse uniquement aux auteurs. Elle vient distinguer la qualité de la proposition, le travail déjà accompli et permet de poursuivre l’écriture du projet.
Critères d’éligibilité
La demande d’aide à l’écriture peut être présentée par un ou plusieurs auteurs.
L’aide à l’écriture peut être accordée aux auteurs ayant soit la nationalité française ou la qualité de résident, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat partie à la convention européenne sur la télévision transfrontière du Conseil de l’Europe ou d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur audiovisuel, ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Aide au développement
L’aide au développement est une étape décisive dans la mise en œuvre d’un documentaire de création.
Elle constitue un moyen déterminant d’influer favorablement sur la faisabilité d’un projet. Elle permet de préciser les choix de réalisation de l’auteur, de les confronter aux situations réelles du sujet et de les expérimenter en y associant des compétences techniques (essais de prises de vues, de montage, de composition sonore, etc.).
Cette phase d’expérimentation et de recherche, qui s’avère souvent indispensable pour renforcer, valider ou redéfinir un aspect du traitement envisagé, a pour but de solidifier les orientations stylistiques du projet et de professionnaliser son devenir.
L’aide au développement permet également d’initier les recherches de partenaires et de soutiens financiers.
L’aide au développement, d’un montant moyen de 20 000 €, s’adresse aux entreprises de production pour le financement du développement d’un projet ayant bénéficié de l’aide à l’écriture dans les douze mois précédant la demande.
Cette aide est accordée pour permettre les repérages, les essais techniques, l’écriture du scénario et la recherche de partenaires financiers.
Aide au développement renforcé
L’aide au développement renforcé, d’un montant moyen de 60 000 €, peut être demandée par des auteurs ou des entreprises de production, mais est attribuée aux entreprises de production. Elle peut être sollicitée directement, sans passer par les phases I et II.
Cette aide permet le financement d’un premier tournage et du pré-montage d’un nombre limité de projets. Elle a pour objectif d’aider des œuvres particulièrement créatives et ambitieuses, comprenant une prise de risque, qui pour rencontrer l’adhésion des diffuseurs et convaincre de leur pertinence, ont besoin d’aller au-delà du stade du scénario.
Critères d’éligibilité
Au stade de la demande d’aide, un projet peut être déposé par un auteur-réalisateur seul ou conjointement par l’auteur-réalisateur et l’entreprise de production. Dans le cas où le projet est présélectionné, la présence d’un producteur est requise.
Les aides au développement renforcé sont accordées à des entreprises de production qui répondent aux conditions d’éligibilité du fonds (voir brochure à télécharger).
Enfant de la révolution de Camille Entratice
Contacts : camillentratice@gmail.com
Avril Films : Grégory Ghersy : gregghersy@gmail.com
À Paris, ma mère milite avec passion pour Lula au Brésil. Pourtant, cela fait trente ans que nous avons quitté son pays natal. Alors qu’elle tente de me transmettre le flambeau de la lutte politique, je ne comprends pas ce qui la retient ici. Je m’empare d’une caméra et retourne là où elle ne revient pas, pour revisiter ses luttes passées et comprendre mes racines. Ce cheminement me mènera au Nicaragua, sur les traces d’un père absent et d’une révolution échouée. De la France au Brésil, en passant par les terres de la révolution sandiniste, le trajet vers mes origines se transforme peu à peu en une quête d’émancipation.
Galaxie 735AM de Simon Ripoll-Hurier et Laurine Estrade
Contacts : simonripollhurier@gmail.com & laurine.estrade@icloud.com
Tonnerre de l’Ouest : Jonathan Slimak : jonathan@tonnerredelouest.fr
Ciel du Santerre. Des corps suspendus de parachutistes forment des silhouettes découpées sur fond de parcelles agricoles. Sous terre, à la lumière de leurs frontales, des passionnés d’histoire explorent les dédales de galeries, traces de drames immémoriaux. En surface, des scientifiques écoutent le langage des plantes tandis qu’un magnétiseur part à la recherche de la puissance vibratoire de la nature. Dans la plus haute maison du village, une vieille femme somnole en écoutant les histoires et les airs oubliés d’une radio disparue : Galaxie.
Je ne vois pas l’homme dans la forêt de Thomas Uzan
Contacts : uzan.thomas17@gmail.com
Habilis Productions : Jean-Baptiste Bonnet : jbb@habilisproductions.com
Toulouse, la forêt du ramier. C’est une île au cœur de la ville, un lieu de rencontres sexuelles. C’est un monde exclusivement masculin où l’on peut s’aimer librement. Bientôt ce site sera réaménagé. La construction du « Grand Parc Garonne » prévoit la fermeture de la zone de drague et la mise à l’écart de ses usagers. En attendant l’expulsion, les amours éphémères poursuivent la recherche d’un idéal.
Le Royaume de Samira Hmouda
Contact : s.hmouda@gmail.com
Le Royaume nous plonge au cœur de Mbëbëss, une vaste décharge située à Dakar. Face à sa fermeture imminente, les récupérateurs dévoilent leurs combats intimes et une existence où la réalité se confond avec le mystique.
L’hôtel du futur d’Edmond Carrère
Contact : edmondcarrere@gmail.com
Au pied des Pyrénées, il y a un ancien hôtel oublié : le Madrigal. Un squat, mais surtout une « prise » des Gilets jaunes : une manière de poursuivre la lutte, autrement, au quotidien. Au fil des rencontres et des récits croisés, le film raconte, avec humour et tendresse, la vie qui s’invente ici, celle de personnes précaires, mais aussi celle d’une classe moyenne solidaire qui, malgré la menace d’expulsion et le regard, parfois hostile, du voisinage, découvre la légitimité de l’illégalité.
Le portrait de ce lieu, à la croisée des mondes et des tensions, esquisse une fable bien réelle : celle d’un pays tiraillé entre l’élan d’accueil et la peur de l’autre.
Myriam, Carmen (et un peu de nous toutes) d’Estefanía Peñafiel Loaiza et Alexis Moreano Banda
Contacts : estefaniapenafiel@yahoo.fr & alexismoreano@gmail.com
Équateur, début des années 1980. Myriam, 25 ans, disparaît après avoir entrepris un voyage qui devait la mener en Europe. Quelques mois plus tard, Carmen, militante révolutionnaire, meurt assassinée sur la côte équatorienne. En prenant pour point de départ les écrits qu’elles ont laissés derrière elles, le film retrace ces deux parcours divergents, qui ne sont en fait que deux destins possibles, l’un réel et l’autre imaginaire, d’une seule et même femme.
Protective presence de Yohan Guignard
Contacts : yohanguignard@gmail.com
L’Endroit : Bastien Ehouzan : bastien@lendroit-films.com
Aaliyah est une jeune bédouine de la vallée du Jourdain dont le village est encerclé par des avant-postes de colons extrémistes. Depuis sa maison, menacée de démolition, elle filme tous les jours les intimidations et les crimes de ces envahisseurs. Dans son combat, elle est aidée par Guy et son groupe d’activistes israéliens qui patrouillent autour du village pour faire face aux colonisateurs et documenter leurs crimes. Gabriel, fusil en bandoulière, patrouille autour du village dans son pick-up, il est le bras armé qui protège et encourage les actions des colons. Entre les crimes, la vie quotidienne et les guerres régionales, chacun protège sa réalité.
Suburbia de Damien Cattinari
Contact : damien.cattinari@gmail.com
Suburbia est le portrait de la banlieue parisienne : petite et grande couronne. Des sous-bois aux zones urbaines, jusqu’aux zones industrielles ou commerciales, le film donne à voir, depuis sa banalité et sa poésie, l’espace qui entoure et fait vivre la capitale.