Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission de novembre 2008
Résultats des commissions
30 novembre 2008
Les Âges de la vie d’artiste de Benoît Rossel
Contact : 06 07 10 42 82
Ce documentaire raconte la carrière idéalisée d’un artiste plasticien ambitieux, de ses débuts à son succès sur la scène internationale. Tantôt Candide, tantôt Rastignac, l’artiste y est incarné par plusieurs plasticiens d’âge, de sexe, de nationalité et de renommée, différents.
Tour à tour, ces hommes et ces femmes endossent le rôle principal et l’on découvre avec eux les us et coutumes d’un univers mystérieux, ses rites de passage, ses cercles d’influence, ses coups d’éclat et ses zones d’ombre. Cette fresque subjective sur le monde de l’art contemporain est un voyage au coeur de l’un des derniers secteurs économiques non régulés ; un marché où les produits échangés sont uniques, où le prix et la valeur ne sont pas toujours synonymes, et où le délit d’initié est la plus grande des vertus.
Les Joies de la pesanteur de Sara Rastegar & Play Film
Contact : 06 26 63 05 76
Mes parents ont fait la révolution en Iran en 1979, et font partie des révolutionnaires de gauche qui s’engagèrent dès l’adolescence pour faire tomber le régime totalitaire du Shah.
C’est dans ce mouvement de lutte, portés par des utopies humanistes, qu’ils luttaient contre la dictature d’un pays qu’ils ont fini par fuir. C’est de la France d’aujourd’hui, où ils sont installés, et au sein de leur vie quotidienne, que je veux mener avec eux une réflexion sur l’engagement politique.
La Place de Marie Dumora
Contact : 06 09 17 64 58
Après la seconde guerre, la ville de Colmar a octroyé à une poignée de gitans un minuscule territoire non occupé au pied des Vosges, dans les vignes – une ancienne déchèterie – pour vivre en paix.
Aujourd’hui la ville a décidé de reprendre cette terre. Une lutte de plus s’engage pour Mouni, Zorro, Daisy, encadrés par le chef Ramuncco et son aide de camp, pour défendre la place forte.
Une histoire en quarantaine de Manuel Toulajian
Contact : 06 30 80 52 84
A l’entrée des faubourgs est de Beyrouth, des jeunes Libanais viennent se défouler dans une boîte de nuit au nom mystérieux, le B 018. Au-dessus d’eux, les étoiles, toit ouvrant oblige.
Sous la piste de danse, des cadavres, par dizaines… Avant les morts, il y avait eu des réfugiés arrivés par vagues successives dans ce que l’on appelait alors le camp de La Quarantaine. Ils étaient Arméniens et Palestiniens et avaient été déracinés. Il y avait eu aussi des Libanais chiites venus du sud pour sortir de la pauvreté. Tous ont fait l’histoire de ce lieu. Une histoire du Liban. Avant la déchirure de 1975, qui n’en finit pas de se reformer.