Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats des commissions de 2011

Departamento América de Pia del Carpio et George Walker Torres
Contact : georgewalkert@gmail.com
Ce documentaire à caractère testimonial, dresse le portrait des enfants de militants de la gauche latino-américaine (assassinés ou emprisonnés) ayant trouvé refuge à cuba dans les années 1960-1970. C’est un film sur l’héritage et la transmission : peut-on tout sacrifier pour un idéal ? A quel prix ?

L’incertitude des confins de Julien Sallé et Anne Brunsvic & Méroé films
Contact Marie Gutmann : marie@meroefilms.fr
Dans le désert arctique du Svalbard, la nature aride et glacée apparaît comme aux premiers jours du monde…
Sur cette terre primale, où l’homme s’est installé tant bien que mal et a lutté pour sa survie, l’empire soviétique a édifié des mines de charbon, Barentsburg et Pyramiden, des villes utopiques aujourd’hui en partie abandonnées ou en voie de désertification.
Le rêve d’une civilisation triomphante fondée sur le progrès, l’industrialisation massive et l’exploitation de la nature sont en train de disparaître. Isolés aux confins du monde, les derniers habitants de Barenstburg en sont les ultimes survivants, comme les vestiges d’une ère de la civilisation du progrès.

Les réfugiés de la nuit polaire de Charles Emptaz et Jonathan Châtel
Contact : charles.emptaz@hotmail.com
Les réfugiés de la nuit polaire raconte l’histoire de Ahmed et de Doris, un jeune afghan, une mère nigériane et plus largement d’un centre de demandeurs d’asile isolé dans une petite île du cercle arctique, dans l’archipel de Lofoten. Ils ont fui la guerre, la famine, le fanatisme. Ils apprennent désormais le norvégien, travaillent à l’usine de poisson et attendent que l’Etat norvégien leur accorde le statut de réfugié politique. Leur résidence mêle l’espoir à l’expérience de la claustration et du racisme, et n’est souvent qu’un « passage » de plus. Peu resteront en Norvège. Quel avenir réserve-t-on aux réfugiés ?

Le renard et Walter d’Aline Fischer & Bellota Films
Contact Leila Badet : leila@bellotafilms.fr
Deux amis, Mario et Walter, à la sortie de prison ont un projet en commun : faire un braquage ou vivre tranquillement tous les deux en possédant un jour une petite exploitation pour y vivre "comme des rentiers".

Saint-Alban, un futur antérieur de Martine Deyres & Les films du tambour de soie
Contact Alexandre Cornu : tamtamsoie@tamtamsoie.net
Aussi fascinante que méconnue, l’histoire d’un hôpital psychiatrique depuis la seconde guerre mondiale jusqu’aux années 60. L’hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole, asile isolé sur les monts de Lozère.

A corps perdus de Fabrice Macaux et Gaia Guasti
Contact Fabrice Macaux : fmacaux@gmail.com
A corps perdus raconte le voyage du réalisateur à la rencontre des survivants de l’attentat du siège des Nations Unies à Bagdad en août 2003. Avec leurs souffrances physiques et psychologiques, leurs questionnements sans réponse, les rescapés tentent de reprendre le cours de leur vie.

Les âmes dormantes d’Alexander Abaturov & Petit à Petit Productions
Contact Rébécca Houzel : petitapetit@no-log.org
Barabinsk, Sibérie. Le lendemain des fêtes du Nouvel An, je m’installe avec ma caméra dans un immeuble de cette petite ville à 3 470 km de Moscou. Chaque jour, entre 17h et 19h, j’attends les habitants de cette « Barak », un immeuble typique en bois, à l’heure où ils reviennent du travail. Ils savent que je vais rester dans cet immeuble jusqu’au 4 mars 2012, jour de la prochaine élection présidentielle en Russie pour parler avec eux de ces élections, de la politique, de l’avenir.

Chantier en ballade de Lamine Ammar-Khodja
Contact : aklamine@hotmail.com
Un jeune cinéaste se ballade dans la ville d’Alger à la recherche de ce que pourrait être le cinéma algérien. Dans sa déambulation, il rencontre des fous, des jeunes qui rêvent, des jeunes qui draguent, des jeunes qui discutent cinéma, un ciné-club qui marche pas, des cinémas qui tombent en ruine, des trafiquants d’argent, des tchitchis (bobos) surfaits qui prennent le café à l’européenne et quant il ne se passe rien, la police intervient pour arrêter le tournage. Sa ballade est entrecoupée d’une discussion avec un aveugle, ancien directeur de la cinémathèque, mémoire du cinéma.

L’Harmonie de Blaise Harrison & Les Films du poisson
Contact : Estelle Fialon : estelle@filmsdupoisson.com
Melting-pot régional, l’Ensemble Harmonique de Bellegarde-sur-Valserine réunit des musiciens amateurs de tous styles. Entre chronique mélancolique et teen-movie onirique, « L’Harmonie » nous immerge dans cette micro-société sur fond de musique concrète, d’arrangements pour orchestre et de post-rock.

Mound Bayou, une utopie noire d’Edouard Caupeil et Judith Perrignon & Le virage production
Contact Christelle Leroux : leroux_christelle@yahoo.fr
Confluence entre le film documentaire et la photographie, « Mound Bayou, une utopie noire » joue sur l’interférence entre les habitants de la plus ancienne municipalité noire des Etats-Unis, Mound Bayou, et Montgomery son fondateur, un personnage imaginaire en décalage temporel. Mélange des genres et des constructions narratives pour répondre à une question : « cette ville, 100 % noire a-t-elle encore un sens aujourd’hui ? »

6 999 portes de Yamina Zoutat
Contact : yzoutat@hotmail.com
C’est une gigantesque demeure, au mobilier vieillot et aux chambres poussiéreuses. Elle compte, dit-on 6 999 portes, 3 150 fenêtres et 28 km de couloirs. J’ai longtemps travaillé au palais de justice de Paris, aujourd’hui j’y retourne. Au fil du labyrinthe, de mes rencontres et de mon histoire entre ces murs, surgit une autre image de la justice.

Tokyo blue, l’endroit au bord de la rivière de Sylvain Garassus & Les films du tambour de soie
Contact : Muriel Sorbo : murielsorbo@tamtamsoie.net
Quelque part au nord de Tokyo, dans un petit coin de nature préservée au bord de la rivière Arakawa. Depuis des années, près de 50 SDF vivent là, dans les petites maisons de toile bleue qu’ils se sont construits parmi la végétation luxuriante. Entre eux, ils appellent ce lieu Kasenjiki, « l’endroit au bord de la rivière ». Au fil du temps, tous ont trouvé des moyens de gagner un peu d’argent, et se sont adaptés à cette existence particulière, loin des yeux des japonais « normaux ». Mais cette vie touche à sa fin : ils vont bientôt être expulsés de cet endroit, destiné à devenir un parc. Le début des travaux marquera la fin de cette fragile communauté, de ce petit village unique.

Zona Franca de Georgi Lazarevski
Contact : georgil@free.fr
Zona Franca est une vaste étendue de centres commerciaux désuets au cœur de la province chilienne du détroit de Magellan. Ce territoire porte partout les cicatrices des bouleversements qui transformèrent le dernier espace sauvage de l’Amérique originelle en une vitrine de la société marchande. Entre les débris de l’Histoire et les touristes assoiffés de bouts du monde, trois personnages, un chercheur d’or rescapé de la grande époque, un syndicaliste pugnace et un jeune vigile, s’accrochent encore à leurs rêves.

Barak de Mali Arun & A Vif Cinémas
Contact Marie-Odile Gazin : mogazin@hotmail.fr
On est en banlieue nord de Paris, caché dans un petit bout de nature, imbriqué entre une cité HLM et une voie ferrée.
Petit espace d’insoumission, de liberté presque.
Il y a quelques baraques construites dans les bambous de Bobigny.
On y a rencontré quelques familles Rroms. Ils viennent principalement d’Arad, une ville au bord de la mer en Roumanie.

Cambodge, un divan pour deux de Dung Vo Trung & Baozi production
Contact Séverine Bardon : sbardon@baoziprod.com
Il est devenu psychiatre pour soigner ses bourreaux… Au Cambodge, le professeur Ka Sunbaunat est le seul psychiatre de formation occidentale. Trente ans après la chute des Khmers Rouges, et à l’heure où le procès de Duch ravive les mémoires, le professeur Ka reçoit dans son cabinet victimes et bourreaux du régime de Pol Pot. Un divan pour deux…

De sang froid de Vincent Gaullier et Raphaël Girardot
Contact : raphgirardot@free.fr
Le travail. De tous, le pire qui soit, parce que pénible, dangereux, précaire, nié par notre société de consommation… Découpeur, tripier, tueur, désosseur, pareur, saigneur… des spécialités d’abattoir.
Lieu chargé de fantasmes, métaphore de cette société qui broie, formate, symbole de ce monde du travail qui cache ses prolétaires et le « sale boulot ».

Kampuchea, l’heure du retour de Adeline Neary Nay
Contact : hayneary@hotmail.com
Après trente longues années de silence, passées à oublier le drame Khmer Rouge, mon père se décide à retourner au Cambodge. En suivant le fil de quatre années d’horreur, je vais découvrir avec lui les lieux et les témoins de son passé. Il me livre ses souvenirs, mémoire d’un survivant.

La mécanique des flux de Nathalie Loubeyre & Pays des Miroirs productions
Contact Eric Jarno : paysdesmiroirs@free.fr
Après « No comment », regard singulier sur les réfugiés de Calais, la réalisatrice s’intéresse aux corps illégaux dans l’espace européen, face aux tentatives politiques pour limiter leur afflux. Et aux résonnances entre corps, territoire et mémoire.

Mémoires d’Octobre de Julien Ouguergouz
Contact : julien.ouguergouz@gmail.com
Théo a 92 ans. Tour à tour résistant, militant communiste, député, il est devenu un lieu de mémoire. Face aux relans douloureux du passé, il se souvient, il fantasme, il nie, il oublie... Je me souviens se confronte alors à Il était une fois, et un dialogue s’ouvre entre Histoire et Mémoire.

Les pharaons de l’Egypte moderne de Jihan El Tahri
Contact : jihan_tahri@hotmail.com
En analysant l’histoire politique et sociale de l’Egypte depuis le moment où le roi Farouk a été envoyé en exil, mettant ainsi fin à des siècles de pouvoir colonial, jusqu’au jour où le président Hosni Moubarak a été démis de ses fonctions, ce documentaire veut tenter de comprendre les raisons et les chemins empruntés jusqu’à la révolution de 2011.

Cyasa, portrait d’un tueur de Philippe Van Leeuw & Les Films du poisson
Contact Estelle Fialon : estelle@filmsudpoisson.com
Je ferai le portrait d’un homme, Cyasa, acteur du génocide, tueur, qui a été condamné par la justice du Rwanda et qui s’est repenti. Le film se présentera comme un face à face entre le prévenu et un enquêteur, une série d’entretiens qui reprendront le parcours de cet homme et tenteront d’établir ses responsabilités et sa place dans le dispositif génocidaire.

Killing time de Lydie Wisshaupt-Claudel & Cellulo prod
Contact Sébastien Téot : contact@celluloprod.com
A travers une déambulation dans la ville de Twentynine Palms (Californie), voisine de la base militaire du même nom, le film accompagne de jeunes Marines, tout juste rentrés d’Afghanistan ou d’Irak, dans leurs rencontres et leurs relations avec les habitants.
Face à l’imperturbable normalité du monde civil, ils tentent de combler le vide intérieur laissé par le front ; La ville se révèle alors une antichambre de l’Amérique, où se confrontent et se déconstruisent les images mythologiques du soldat et de son pays.

Le parc de Petit-Bourg de Catherine Adda
Contact : catadda@wanadoo.fr
Une traversée des temps sur un petit territoire de l’Ile-de-France à Evry.

Pastorales électriques de Ivan Boccara
Contact : ivanboc@free.fr
Pastorales électriques montre la modernisation des montagnes marocaines, l’exode rural des villages d’altitude et leur électrification en parallèle. Dans ces zones isolées où les habitants vivent à la bougie depuis des siècles, le film questionne l’interaction entre l’arrivée de cette ligne électrique et les habitants.

Physiopolis de Guillaume Massart et Adrien Mitterrand & Tryptique Films
Contact Charles Habib-Drouot : triptyque.films@gmail.com
Il n’y a que par hasard qu’on peut découvrir l’île de Physiopolis, bien dissimulée dans un creux de la Seine. Découverte d’un lieu unique et fantastique, tenu secret par ses occupants – un restant d’utopie menacé par la modernisation et la standardisation. Témoignage d’un rêve, parti en lambeaux.

Retour à Newcastle de Simon Ross
Contact : smross@62avenue.com
Je suis né à Newcastle on Tyne, archétype de la ville du nord de lʼAngleterre. À sa vie chaleureuse dans les pubs, ses mines de charbon et l'incroyable esprit de solidarité de sa classe ouvrière, j'ai dit "Non merci". Et je me suis sauvé de là le plus vite possible. J'avais 18 ans.
Mais apparemment, même s'il a eu les idées tordues par un petit séjour de 35 ans sur le continent, un "Geordie" n’oublie jamais ses racines. Je reviens aujourd'hui pour fouiner entre mes souvenirs et l'image de cette ville mythique pour les Anglais. Imposteur, moi ? Bien sûr, comme tout le monde…

Les tourmentes de Pierre-Yves Vanderweed & Zeugma Films
Contact Michel David : mdavid@zeugmafilms.fr
La tourmente est une tempête de neige qui sévit sur les Monts Lozère. Elle égare ceux qui se trouvent pris en son sein. A partir des récits et de la vie de ceux qui la connaissent, qui l’ont éprouvée, qui la craignent, ce film révèle, au travers de cet incident climatique, les tourments des hommes ainsi que la relation intime qui les unit à la nature.

Les vallées de l’autre côté de Corinne Sullivan & Petit à Petit production
Contact : corinnesullivan@yahoo.com
Nodzari quitte la banlieue de Tbilissi pour s’installer avec sa femme et ses enfants dans un territoire déserté des montagnes du Caucase, la Khevsureti. Nourri de l’imaginaire collectif construit autour de ce territoire, il cherche à donner vie au village en ruine de son enfance. Le film l’accompagne dans sa confrontation avec un temps passé qu’il rêve de reconstruire. Les vallées de l’autre côté est un cheminement dans un pays fantasmatique, dans une terre lointaine et mythique qui s’invente sans cesse.

Via Capodimonte, 13 de Chloé Inguenaud
Contact : c.inguenaud@gmail.com
Dans le quartier de la Sanità, à Naples, dans une rue prise entre deux hautes parois de tuf, quatre générations de femmes vivent dans un espace exigu, une pièce, une porte et une fenêtre donnant sur la rue. Sous leurs pieds courent encore d’immenses catacombes où gisent des milliers d’ossements de morts anonymes. Auparavant on priait avec ferveur pour libérer ces âmes du purgatoire. Aujourd’hui les hommes ont abandonné les lieux, et les femmes semblent comme captives d’un quotidien éternel.

Jeffrey Silverthorne, letters from the dead house de Vincent Soulié & p.o.m. films
Contact Freddy Denaës : pom.films@gmail.compom.films@gmail.com
Portrait du photographe américain Jeffrey Silverthorne, à travers son activité actuelle et ses principales séries (sur la morgue, la frontière mexicaine, les mise en scènes de personnages…).

Sri Lanka, un voyage après nos guerres de Jude Ratnam et Isabelle Marina & Avenue B Productions
Contact Julie Paratian : julie@avenuebprod.com
Jude Ratnam, cinéaste et narrateur du film, entreprend un voyage depuis le sud du Sri Lanka, le pays cingalais, jusqu’au nord, le pays tamoul. Il avait cinq ans lorsqu’il a fui Colombo, la capitale, pour échapper aux pogroms anti-tamouls de 1983 qui feront trois mille morts et des centaines de milliers de réfugiés. Aujourd’hui, ce qu’il n’a pas vu enfant, il veut le rendre visible. Ce qui a été tu, il veut qu’on le lui raconte.

Les mutants d’Alain Della-Negra et Kaori Kinoshita & Capricci Films
Contact Thierry Lounas : contact@capricci.fr
Quel sera le visage de l’homme de demain ? A travers la rencontre d’individus singuliers de communauté utopiques, le film se propose de dresser le portrait d’un possible homme mutant, un homme dont le corps se transforme, dont les capacités psychique s’affinent et dont la connaissance des mondes invisibles s’accroît.

Il paese impossibile de Lucile Mons
Contact : mons_lucile@yahoo.fr
Belpasso, côte est de la Sicile, 25 000 habitants, un village au pied de l’Etna. Rien à faire, pas de projets possibles, tout est fermé. Giandomenico voudrait partir, Felice vient de revenir. Ils n’en peuvent plus de Belpasso, mais pour l’instant ils y restent…

Notre second empire de Jérôme Prieur
Contact Jérôme Prieur : jeromeprieur@yahoo.fr
Le règne de Napoléon III, qui a duré près de vingt ans, est pourtant une période oubliée ou méprisée de l’histoire. Mais c’est un moment crucial : le laboratoire de la France moderne, pour le meilleur et pour le pire. Le Second Empire un continent enfoui sur lequel nous vivons encore et qu’il est temps de découvrir.

Hôtel machine d’Emmanuel Licha
Contact : contact@emanuel-licha.com
A chaque conflit correspond un hôtel où logent et travaillent les journalistes couvrant l’événement. A travers des images de l’intérieur de cinq de ces hôtels, d’interviews du personnel et d’images d’archives de reportages, ce film explore la fonction et les rôles de ces lieux où une certaine « vérité » de la guerre est fabriquée et où se croisent les différents protagonistes des conflits : journalistes, politiciens, négociateurs, militaires… L’hôtel fait partie du paysage de la guerre, même s’il reste le plus souvent hors-cadre dans les images et les récits des médias.

Huybrechts, mon frère de Joachim Thome & Les films du nord
Contact François Ladsous : smr@euroanima.net
Albert Huybrechts est un compositeur belge né en 1899. Sa condition de prolétaire et sa mort prématurée à l’âge de 39 ans ne lui laissèrent pas le temps de faire connaître sa musique, pourtant remarquable. A travers une forme libre, mélange de musique, de voix, d’archives, d’inventions et de réel, le film propose un portrait de cet artiste inaltérablement moderne et du rôle que peut jouer la création dans une vie.

Maji, Maji de Kapwani Kiwanga
Contact : kkiwanga@gmail.com
Tanzanie 1905-1097. La guerre Maji Maji est l’un des plus importants mouvements anticolonialistes du début du siècle. Plus que la simple retranscription d’un fait de l’Histoire africaine, le film propose une méditation sur la nature plastique de la mémoire, sur son expression lyrique et sur les sites habités par sa présence.

Le pas d’Isodoro de Pierre Primetens
Contact : pierre.primetens@free.fr
Depuis quelques années, Armação de Pera, côte sud du Portugal, est envahie par le tourisme de masse. Les tours bétonnées ont remplacé la nature environnante et encerclent le petit village dont l’activité ancestrale de pêche a pratiquement disparu. Isidoro, pêcheur comme son père, semble à peine tiraillé entre l’amour d’une profession moribonde et le désir de profiter de la manne offerte par le tourisme. Ses deux fils, au seuil de l’âge adulte, entretiennent une relation fusionnelle avec leur père et s’apprêtent difficilement à rompre avec le milieu où ils ont grandi. Jour après jour, Isidoro poursuit son activité, immuable, quand tout se met à changer autour de lui...

Portrait de l’écrivain en enfant insatiable de Geoffrey Lachassagne
Contact : outisniekesa@yahoo.fr
L’écrivain corrézien Pierre Bergounioux s’est dédié à une œuvre qui peut se lire comme un seul grand livre, un unique récit : celui d’une émancipation de sa condition originelle, rurale et « périphérique », grâce à la connaissance et à l’écriture. Ce portrait retrace son itinéraire, des lieux et expériences cardinales de son enfance au griffonnage du « premier mot » de son œuvre. Et comme elle, il s’adresse à cet enfant, que fut Pierre Bergounioux, ce lecteur idéal qui se pose déjà les questions les plus graves, et nous réclame un éclaircissement, une « notice » au monde qui l’entoure.

Un chat sur l’épaule de Julie conte
Contact : contejulie@gmail.com
Ce film nous transporte dans le monde de Jean-Pierre Beauviala, dont les inventions (caméras et enregistreurs sons) ont interrogé et bousculé le langage cinématographique.
La magie du cinéma se rejoue sous nos yeux dans les ateliers d’Aäton.

Au pays des Houtsoules de Max Hureau
Contact : maxhureau@hotmail.com
C’est une terre où le paganisme est encore présent, là où le monde magique se mêle au quotidien le plus trivial : le pays des Houtsoules.

Gascogne de Stéphane Sinde
Contact : sindestephane@gmail.com
Fantaisie filmique ressuscitant les contes de Gascogne recueillis par Jean-François Bladé à la fin du XIXe siècle. Cette ressurection se vit au printemps parmi quelques gestes d’apiculture.

Le monde de Nell de Jean-Loïc Portron
Contact : marina.deak@club-internet.fr
En évoquant le destin de Nell Harrison, une jeune prostituée qui épousa l’écrivain George Gissing, Le monde de Nell rappelle la grande peur qui saisit Londres à la fin du XIXe siècle : la peur des pauvres, de leur colère et de ses conséquences.

Ou Mun de João Pedro Rodrigues et João Rui Guerra & Epicentre Films
Contact Corentin Sénéchal et Daniel Chabannes : info@epicentrefilms.com
Deux réalisateurs partent à Macao à la découverte d’une ville-labyrinthe, multiculturelle et mystérieuse.
Un album personnel de géographie physique et émotionnelle, structurée comme un Film noir, où le puzzle de l’Histoire défie la réalité et ses fictions.

L’organisation de Jean-Stéphane Bron & Les Films Pelleas
Contact Philippe Martin : lesfilmspelleas@pelleas.fr
Au siège de l’Organisation Mondiale du Commerce à Genève, l’Ambassadeur d’un pays africain négocie chèrement la survie et le développement économique de son pays, en essayant de faire alliance avec les grandes puissances du monde.
Peinture des rapports de force qui façonnent notre époque, L’organisation se présente comme une fable sur la globalisation et se décline sur le ton de la comédie humaine.

La prunelle de mes yeux de Thi Bach Tuyet Pham
Contact : mail2tuyet@gmail.com
Un jour, je perds ma carte d’identité.
En faisant les démarches pour la renouveler, je découvre un pan caché de mon histoire… soudain, je prends conscience du lien existant entre l’histoire de ma nationalité et celle de la colonisation française.