Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats de la commission du 3 mars 2004
Résultats des commissions
03 mars 2004
LE SOLEIL ET LA MORT de Bernard DEBORD
Contact : 01 48 94 16 67 / 06 08 81 83 99
Producteur : MAT FILMS – Marie MOUCHEL-BLAISOT
Contact : 01 45 23 42 20
En 2286 , soit trois siècle après la catastrophe de Tchernobly, Blanche Debord entreprend de réaliser un documentaire à partir d’un synopsis alors écrit par son ancêtre, Bernard Debord. Trois années d’enquête et plusieurs tournages en Biélorussie l’ont convaincu que l’explosion fait peser sur le futur la menace d’une apocalyspe génétique. Il entreprend par le récit du destin de Yuri Bandajevski, un savant emprisonné du fait de l’inquiétude que ses travaux suscitent, et par le constat de détresse des populations des zones contaminées, de démonter la conspiration du silence imposée sur cette question par le lobby nucléaire international.
JUSTICE A AGADEZ de Christian LELONG / Marie-Pierre DUHAMEL-MULLER
Contact : 06 84 50 99 95
A Agadez, au Niger, il y a des policiers et des tribunaux, comme ailleurs. Mais il existe à côté d’eux un deuxième système judiciaire, héritage vivant d’une tradition musulmane empreinte du cosmopolitisme de la capitale touarègue. Le Cadi.
L’AMERE PATRIE : "Un turc et un Arménien dans l’exil retrouvent ensemble la mémoire" de Hayati BASARSLAN
Contact : 01 43 49 15 05
En 1915, le génocide a vidé l’Anatolie de ses Arméniens. Sur le passeport de Sétrak, 15 ans est inscrit : " Destination : Marseille ; but du voyage : il ne peut retourner ".
86 ans après, Jean Kéhayan, fils de Sétrak, fait ce voyage de " retour ". Pour la première fois, il se rend sur les lieux évoqués par tant de récits : Istanbul, puis en Anatolie, Karpouth, Van et Trabzon… Du riche passé arménien de cette région ne subsiste presque rien. Seul, le patrimoine religieux témoigne d’une présence et d’une histoire. Face à ce constat, Jean Kéhayan réalise alors que lorsque tout a disparu de la mémoire des hommes, il reste l’art.
Dans un contexte qui interroge fortement la relation de la Turquie à son histoire, je propose un dialogue entre l’écrivain arménien et le cinéaste turc que je suis, entre les récits d’une communauté rapportés par Jean Kéhayan et les paysages d’Anatolie qui m’ont vu naître.