Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats des commissions de 2019

Résultats des commissions

31 décembre 2019


L’Annonce de Bruno Tracq
Contact : brunotracq@gmail.com
SUPERMOUCHE PRODUCTION : François Ladsous : f.ladsous@supermouche.fr
Comment annoncer une très mauvaise nouvelle ? Comment prendre soin de ce moment où notre monde, notre futur, notre identité vacillent, s’effondrent ? Autour d’Alice Rivières, porteuse de la maladie de Huntington, nous réunirons une incroyable équipe d’alliés pour explorer avec eux ce moment où le résultat du test génétique lui a été annoncé de la pire des manières : comme une prophétie inexorable.

Charity de Floriane Devigne
Contact : devignefloriane@gmail.com
Il y a deux ans, Charity Jimohe (28 ans) a franchi la porte d’un commissariat de Nantes pour dénoncer celles et ceux qui la forçaient à se prostituer depuis dix mois, afin de rembourser la dette contractée pour venir en Europe depuis le Nigeria : 35 000 euros.
D’ici quelques mois, la jeune femme se présentera face à la justice, accompagnée de son avocate, maître Anne Bouillon, pour comparaître au procès qui les oppose, elle et d’autres jeunes femmes, au réseau de traite humaine dont elles furent les victimes. Mais d’ici là et depuis trop longtemps déjà, Charity attend l’arrivée en France de ses deux enfants (6 et 8 ans) qu’elle n’a pas revus depuis qu’elle a quitté son pays, il y a quatre ans.

La chica espacio de Christelle Granja & Antoine Prévost
Contact : christellegranja@gmail.com / prevostantoine@orange.fr
Le soir, dans les night-clubs de Los Angeles, Elsa Miriam Escobar, une immigrée mexicaine sans-papiers, se métamorphose en La Chica Espacio, papesse d’une messe exubérante. Ses saludos, dédicaces lancées au micro et retransmises en direct sur les réseaux sociaux, créent un espace virtuel par-delà la frontière mexicaine, où se renouent les liens rompus par l’exil.

Géographie d’une disparition de Leila Ferault
Contact : leila.ferault@icloud.com
C’est le film d’un lieu, Ashkelon versus al Majdal, en Israël, incarné, raconté par Yitsik, un peintre israélien et par Majdal, une peintre palestinienne. Tous deux y sont puissamment mais inéquitablement liés, dans un territoire où la terre mère est toujours sous-tendue par des enjeux tant politiques qu’affectifs. C’est de cette fracture, de ces destins qui se font face sans jamais se rencontrer dont témoignera ce film.

Le Mensonge originel de Asmae El-Moudir
Contact : asmae.elmoudir@gmail.com
HUTONG PRODUCTIONS : Lucie Rego : lucie.rego@hutonproductions.com
Asmae cherche la vérité dans une famille où le mensonge règne en maître. Oscillant entre histoire personnelle et histoire nationale, la réalisatrice dévoile l’histoire de la révolte du pain en 1981 au Maroc et montre comment cet événement résonne avec la société marocaine contemporaine.

Paradis de Alexander Abaturov
Contact : a.abaturov@gmail.com
Sibérie. Aliona, une fille de onze ans vit avec sa famille près de la Taïga – la forêt boréale, la plus vaste au monde. Une canicule anormale s’abat sur la région nordique. La fumée propage avec elle des nouvelles inquiétantes dans le village : la Taïga est en feu. Les flammes approchent.

Wilfrid animation de Léo Lagrafeuille
Contact : leo.lagrafeuille@yahoo.fr
Depuis la maison HLM où il demeure avec sa famille, fils d’ouvrier, Wilfrid initie sa vie d’adulte. Emanation d’un monde détruit et invisible, il tente toujours d’attester autrement sa présence au monde et de ne plus compter pour rien. En plus des petits boulots – rusé et habile – il se propulse sous les feux de la rampe et y anime de grands lotos populaires. En filigrane de son portrait, surgit toute une population délaissée et meurtrie.

A l’ombre du périphérique de Valentin Aynod
Nous embarquons pour un voyage autour du périphérique de Paris, à la rencontre des réalités si diverses des bords de route : un réfugié somalien, un prêtre des beaux quartiers, un sans-abri bulgare, un vieux peintre aux yeux bleus, une boîte de nuit branchée… La vie et la mort, le plaisir et la souffrance, la beauté et la laideur, tout dans notre voyage a lieu en marge de la vitesse, à l’ombre du périphérique. Ni navires, ni tempêtes dans cette odyssée, mais des bagnoles, des klaxons, et, en guise de mer, une route circulaire où grondent mille moteurs.

Ciompi d’Agnès Perrais
Contact : agnesperrais20@gmail.com
L’IMAGE D’APRES : l.heurtier@gmail.com
LA SURFACE DE DERNIERE DIFFUSION : lasurfacededernierediffusion@riseup.net
A la fin du Moyen-Age à Florence en Italie, une révolte des plus pauvres travailleurs, les Ciompi, bouleverse la ville et parvient à renverser le gouvernement.
Aujourd’hui à Paris, je dialogue avec un historien militant qui a fait le récit de cet épisode oublié. Ensemble nous évoquons les fantômes de cette histoire pour les faire surgir dans les images du présent et questionnons les continuités des luttes qui entremêlent mémoire et engagement.

Les enfants sans terre  de René Ballesteros
Contact : reneballesteros@gmail.com
LES FILMS D’ICI : valerie.guerin@lesfilmsdici.fr
Dans le Nord de la France, depuis le milieu des années 70, des dizaines d’enfants originaires de l’ethnie Mapuche, au Sud du Chili, furent adoptés. Ce documentaire se propose, en restant très proche de leurs histoires personnelles, d’explorer comment ils sont arrivés dans le Nord de la France, et comment cela a façonné leurs vies.

La photo retrouvée de Pierre Primetens
Contact : pierre.primetens@free.fr
Tout au long de mon enfance, j’ai vécu des évènements traumatisants, subi des actes de maltraitance, qui ont impacté mon être à jamais. J’ai passé ma vie à ressasser ces évènements, à tenter d’en comprendre le sens, dans le but de rester vivant. Ce n’est qu’aujourd’hui, que j’arrive à déchiffrer cette histoire et à désirer la raconter.

Svinoy de Matthieu Dibelius
Contact : matthieu.dibelius@gmail.com
MACALUBE FILMS : macalubefilms@gmail.com
Miao Rong a été abandonnée en Chine. Ongama en Afrique du Sud.
Ils ont passé les premières années de leur vie dans un orphelinat avant d’être adoptés par une communauté pentecôtiste sur les îles Féroé, entre l’Ecosse et l’Islande.
Désormais rebaptisés Rakul et Regin, les deux enfants, bientôt adolescents, tentent de s’orienter dans un paysage dilué par la pluie permanente.

Le chien de rouge de Yamina Zoutat
Contact : yzoutat@gmail.com
Mohased est convoyeur de sang. Maia, jeune infirmière, transfuse le sang. Angela a donné son sang toute sa vie. Isabelle, greffée du sang, est devenue ce que les médecins appellent une chimère… Dans Paris aujourd’hui, des trajets du sang se révèlent, se dévoilent, reliant les êtres entre eux. Des visions de rouge et des souvenirs surgissent.

Gabin de Maxence Voiseux
Contact : maxence.voiseux@gmail.com
ALTER EGO PRODUCTION : cecile.lestrade@alterego-prod.com
Gabin, 13 ans, le regard frondeur et le ton assuré, a déjà son avenir tout tracé : ce sera la boucherie de son père Dominique – ou peut-être l’abattoir voisin de la maison. Pourtant, chaque mardi, à la sortie de l’école, ce n’est pas à l’abattoir que Gabin se rend mais bien à la danse.

Ici rugissaient les lions de Laurine Estrade & Jean-Baptiste Bonnet
Contact : laurine.estrade@icloud.com - jbbonnet@me.com
Pyrénées-Orientales. Dans les gorges du Gouleyrous, à quelques kilomètres de Tautavel, se trouve un des plus important site préhistorique d’Europe. Le temps d’un été, des jeunes scientifiques fouillent la terre à la recherche des origines de l’humanité. Tout près, au bord de la rivière, des baigneurs essaient d’oublier le temps qui passe et s’abandonnent à la chaleur des vacances.
Fouilleurs et baigneurs forment deux tribus modernes qui se partagent non sans mal un territoire minuscule.
Là-haut, creusé dans le rocher, un œil noir et profond : la caverne, Depuis des centaines de milliers d’années, elle observe et regarde vivre les humains.

Mon fils de Jérôme Clément-Wilz
Contact : jeromecw@gmail.com
Diane, québécoise, vit parmi et comme les pauvres sur une plage du sud d’Haïti. Elle reste pour Raphaël, enfant haïtien dont la mère biologique lui a confié la vie à sa naissance, il y a douze ans. Le film raconte la lutte juridique autant que vitale pour faire reconnaître administrativement leur fragile foyer.

Nomad solitude de Sébastien Wielemans
Contact : sebastien@grizzlyfilms.be
Pendant plus de 40 ans, Linda a déménagé 24 fois. Mais sur le point de sombrer au sein d’une classe moyenne américaine surendettée, cette sexagénaire est soudainement guidée par la voix divine qui lui suggère de prendre une nouvelle voie, au sein de sa vieille Honda Acura, surnommée « Serenity Sedan »… Entre ses vidéos enthousiastes postées sur Youtube, son blog, son business en ligne et ses boulots saisonniers, Linda revit en tant que nomade. Mais malgré ses nombreux amis en ligne, Linda commence doucement, au fil des kilomètres, à se sentir seule…

 

Scaout Vraz de Jean-jacques Rault & Céline Dréan
Contact : jj.rault@orange.fr - celinedrin@gmail.com
MILLE ET UNE FILMS : contact@mille-et-une-films.fr
Ma vie d’avant, ma vie de paysan s’est arrêtée le 6 octobre 2001, le jour où j’ai quitté ma ferme. C’était il y a dix-sept ans et pourtant là-bas, à Scaout Vraz, rien n’a bougé ; la maison, le hangar, la salle de traite, la fromagerie sont restés en suspens…
Seule la nature reprend ses droits, enfouissant nos souvenirs comme pour les figer. Il me reste des photos, des films et des sons, quatre enfants qui portent en eux cette terre ; il reste Gisèle, l’amour de ces années-là.
Mais ma terre me manque, viscéralement.

Shabbat salam de Rachel Paul
Contact : rachel.paul@ntymail.com
KALEO FILMS : contact@kaleo-films.com
Elham a 21 ans et vient de Kaboul. En août 2017, il s’est installé avec ses frères chez mes parents, en banlieue parisienne. Je suis devenue petit à petit l’aîné d’une famille nombreuse. Aujourd’hui, Elham a le statut de réfugié, étudie à Paris et entame les démarches pour sa naturalisation. En filmant la famille autour de nous, et en prenant tout à tour la parole dans des journaux filmés, nous racontons ce que cette expérience de l’exil et de l’accueil fait bouger en nous.

Les veilleurs du Louvre de Philippe Lainé & Stéphanie Magnant
Contact : philippe.laine3@icloud.comsteph.magnant@icloud.com
ZADIG PRODUCTIONS : alexis.coudray@zadigproductions.com
Au Louvre, des hommes et des femmes, agents de surveillance, veillent sur les œuvres d’art. Dans le musée, la nuit, les gardiens s’approprient l’espace et explorent les liens qu’ils tissent entre le travail, leur histoire et l’art.

Dans le Coeur d’une hirondelle de Rima Samman
Contact : rimasamman@hotmail.com
Cherchant à connaître l’histoire de sa famille, une jeune femme entreprend de questionner sa mère, réalisatrice, sur le récit de ses origines. D’abord plausibles, les histoires racontées par la mère deviennent peu à peu improbables et loufoques. Déroutée et dubitative, la fille les conteste, interrogeant la mère sur le sens de lui léguer une mémoire collective fantasmée.

Les fouilles de Diana-Elena Munteanu
Contact : dianna.munteanu@gmail.com
Le delta du Danuble en Roumanie a hébergé un des pires camps de travail forcé de l’époque communiste – celui de Periprava. Chaque été, l’archéologue Gheorghe Petrov et son équipe font des fouilles pour trouver les squelettes des anciens détenus politiques disparus ici. Les différents personnages qui gravitent autour des fouilles, ont chacun leur propre manière d’interagir avec l’histoire et de se l’approprier.

Frontière, j’arrive de Mohamed Ouzine
Contact : mohamedouzine@yahoo.fr
La frontière algéro-marocaine est fermée depuis 1994. Parmi les habitants de la bande frontalière qui sont touchés de près par cette fermeture, chacun vit à sa manière l’impossibilité de se rendre dans le pays voisin pour enterrer un père, marier une sœur, ou simplement visiter un proche.

La lumière des rêves de Marie-Pierre Brêtas
Contact : mariepierrebretas@gmail.com
SANOSI PRODUCTIONS : contact@sanosi-productions.com
Michel Jouvet, neurobiologiste, découvreur du sommeil paradoxal, résumait la fonction des rêves par : « Je suis rêvé, donc je suis ». Après avoir travaillé à ses côtés sur ses recherches et surtout sur ses propres récits et dessins de rêves, je cherche à composer, après sa disparition, un portrait onirique à partir de ces matériaux intimes.

Les reines du palace de Karine Morales
Contact : morales_karine@hotmail.fr
KEREN PRODUCTION : samuel.moutel@keren-production.fr
Dans l’espace d’une lutte social réelle et dans l’espace fictif d’une chambre de palace, des femmes de chambre « sous-traitées » se réapproprient les sens des mots « reconnaissance » et « dignité », en s’opposant à la direction du palace qui leur refuse d’être intégrées à son personnel. Elles ont décidé de faire l’inverse de ce que l’on exige d’elles habituellement : désobéir, se mettre en grève, laisser trace de leur passage, se rendre visibles aux yeux des clients, aux yeux du monde extérieur. Et finalement, sous la poussière des humiliations accumulées qu’un vent de révolte a brusquement soulevée, se découvrir elles-mêmes : reines du palace.

Vida, itinéraire d’une révolutionnaire de Pershang Shafigh
Contact : pershang.shafigh@gmail.com
Depuis son HLM parisien, Vida Hajebi me raconte son parcours de militante révolutionnaire qui la conduit dans les années 60 à Moscou, Prague, Caracas, Alger, La Havane. Elle y côtoie de grandes figures de la gauche radicale telles que Medhi Ben Barka, Régis Debray, Fidel Castro, avant de rentrer en Iran en 1970 où elle subit de terribles années de prison. Elle meurt à Paris en 2017, au terme de 38 années d’exil politique.

Eskape d’Adeline Hay
Contact : hayneary@gmail.com
LA BETE : giulia@labete.fr
Eskape met en scène le récit de survie d’une mère et de sa fille, la réalisatrice. Face au silence forgé par les traumatismes et le temps résonne, dans un écho abyssal, l’appel à la parole d’un enfant à sa mère. L’une raconte la fuite désespérée d’un Cambodge en ruine, au lendemain de l’effondrement du régime Khmer Rouge. L’autre évoque ses premiers souvenirs d’enfant réfugiée politique, en France.

Hyperqueens de Marie-Gabrielle Fabre
Contact : mariegabrielle.fabre@gmail.com
Le film dresse le portrait de quatre jeunes femmes dragqueens à Paris. Remettant en question les normes, elles font de la féminité un spectacle au sein d’une communauté essentiellement masculine.

Malembe d’Arnaud Marteen
Contact : arnaud.marten@gmail.com
Sur une place de Kinshasa, Déborah, une adolescente défavorisée, s’entraîne à la capoeira avec ses amis. A la tête de l’association, Yannick, entrepreneur, doit jongler entre sa nature de leader et sa volonté de déléguer aux jeunes pour les pousser à prendre en main leur avenir. Leur projet de construire une école pour sortir de la rue permettra-t-il à Déborah de trouver le chemin de l’émancipation ?

Moonlight solos de Tamara Erde
Contact : tamaricapari@gmail.com
LES FILMS DE LA BUTTE : sophie.dehijes@gmail.com
« Moonlight solos » est un documentaire d’émancipation qui vous emmène dans une nuit sans fin, à l’intérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem. Une rencontre avec ses habitants, leurs peurs, leurs rêves et leur quête d’identité.

La saion des sas de Bangaly Fofana
Contact : bfofana@gmail.com
Si dehors ou à la maison ce n’est pas jouable, on va où ?
Quand il se met à cailler ou faire moche, les mecs et les meufs de la cité du Marché se retrouvent entre amis dans leurs halls d’immeubles. Ce sas entre le domicile et la rue devient le carrefour de toutes les scènes de la vie du quartier : conflits, business illicites, vannes cinglantes, et aussi improvisations musicales et amourettes secrètes rythment le quotidien de la cité, en attendant l’été prochain…
La saison des sas fait le point sur cet endroit où tout se passe. Où tout passe, le temps et les gens.

Le syndrome de la poule blanche de Aurélie Kim-Liên Conquet
Contact : aurelie.conquet@gmail.com
GHWA PRODUCTIONS : angelin@ghwa.fr
Que retenir d’un film ? D’une époque ? Dans les années soixante, face aux fétiches du monde moderne, le jeune cinéma ivoirien cherche sa place. Un passé méconnu, entre fastes d’un Manhattan tropical et irruption imprévue de poules blanches devant la caméra.

La terre nous est étroite de Raffaello d’Errico
Contact : raffaelloderrico@hotmail.fr
LES FILMS DU PERISCOPE : theodoresanchez@gmail.com
Le Liban, l’hiver. Le littoral est désert. Une petite communauté de surfeurs se retrouve à Jihey, la plage d’une bourgade au Sud Liban pour partager une passion commune, le surf. Karam, Mustafa, Paul et les autres attendent la houle.

Caitiblues de Justine Harbonnier
Contact : justine.harbonnier@gmail.com
SISTER PRODUCTIONS : info@sisterprod.com
Caiti Lord a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des hamburgers en forme de cœur. Dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique (USA), cernée par le désert, les extraterrestres et Trump, elle chante. Un blues.

Casablanca d’Adriano Valerio
Contact : adriano-valerio@hotmail.com
FILMS GRAND HUIT : lionel@filmsgrandhuit.com / DUGONG FILMS : info@dugong.it
Fouad vit en Italie depuis dix ans. Toujours en quête d’un visa, il a failli se marier avec Daniela, une femme avec qui il a vécu une relation très profonde racontée dans un court-métrage (Mon amour mon ami). Casablanca suit l’évolution de leur histoire et de la frustration de Fouad dans un pays qui se referme tandis que monte son désir de rentrer au Maroc, où sa famille et sa nouvelle copine Nadia – qu’il n’a jamais rencontrée – l’attendent toujours.

Luciole dans le noir du temps de Djamel Kerkar
Contact : djameleddine.kerkar@gmail.com
CENTRALE ELECTRIQUE : narimanemari@gmail.com
Il existe dans les plis de l’histoire des êtres occultés par les fictions et les mythes nationaux mais lumineux, qui survivent à la lumière écrasante, celle qui brûle. Ces êtres sont des lucioles dans le noir de l’Histoire, qui nous permettent de saisir ce qui était alors réduit au silence.

Mémoires sauvées du vent d’Arnaud Des Pallières
Contact : adespallieres@wanadoo.fr
Mémoires sauvées du vent est un projet de collection d’une dizaine de films courts de durées variables, composés exclusivement de plans issus d’un fonds américain d’archives cinématographiques. Montés selon un principe d’alternance de plans et de cartons, les films racontent des histoires venant de la littérature, de témoignages anonymes ou d’enquêtes sociologiques. Ces histoires sont contemporaines des archives utilisées.

Nos aurores boréales d’Erika Haglund
Contact : erikahaglund@orange.fr
Elana, Astrid et Mila ont entre quinze et dix-huit ans, des corps de jeunes femmes et des esprits d’enfants. Toutes trois sont déficientes intellectuelles et amoureuses d’Ulysse, ancien copain d’enfance parti à l’autre bout de la France, handicapé lui aussi. Pour l’heure, chacune de leur côté, elles doivent choisir une orientation, et de stage en stage, elles découvrent des métiers jugés à leur portée. C’est le choc du monde professionnel. Qu’ils sont loin les rêves d’enfance, d’art et d’amour ! Alors, comment s’échapper du réel encore un petit peu ? Mais n’est-ce pas là-bas, dans le ciel, une aurore boréale ?

Or de vie ! de Boubacar Sangare
Contact : elsaidfils6@yahoo.fr
Olivier 14 ans et Dieudonné 16 ans sont deux enfants orpailleurs du site de Kalgouli dans le sud-ouest du Burkina. Dieudonné creuse les fosses de 100 mètres de profondeur pour obtenir de l’or alors qu’Olivier est charretier dans la cité : le yaar. Le combat qu’ils mènent pour se faire une place sur le site et gagner leur vie impacte leur être. Leur innocence s’effrite au gré des situations à l’image de l’effet de l’orpaillage sur la nature.

Le violet des anémones velues de Joanna Grudzinska et Maya Haffar
Contact : joannagrudzinska23@gmail.com / mayahaffar@hotmail.com
LES FILMS DU BILBOQUET : eugeniemichelvillette@lesfilmsdubilboquet.fr
De Zuzanna Ginczanka, il ne reste presque rien, sinon quelques image de sa beauté imprenable, et surtout une œuvre poétique inclassable : érotique, féministe, ironique et révoltée. A l’occasion de sa première traduction en français, je pars sur les traces de celle qui fut l’égérie du monde littéraire varsovien des années 30 et dont le destin fut tragiquement lié à celui des juifs d’Europe. Davantage qu’une biographie, ce film se veut le portrait sensible et fragmenté de cette créature insaisissable, qui fait du corps du texte un texte du corps, et dont les cris de libertés poétiques résonnent impérieusement dans l’Europe d’aujourd’hui.

 

Archipel, 6852 de Philippe Rouy
Contact : p.rouy@free.fr
En mars 2011 la catastrophe nucléaire de Fukushima entraîne une zone d’exclusion : 25 000 personnes sont déplacées. Quelques semaines plus tard, anticipant de futures catastrophes nucléaires à même de provoquer l’évacuation totale du Japon, un collectif de jeunes filmeurs japonais se créé autour d’une ambition hors norme : filmer l’intégralité des 6852 îles de l’archipel, avant sa désertification.

L’escalier de Christophe Loizilon
Contact : cloizillon@yahoo.fr
Dans deux ans, un ascenseur va être installé dans mon immeuble, détruisant la cage d’escalier. Je monte cet escalier depuis 17 ans jusqu’à chez moi au sixième étage. Je veux filmer l’histoire de cet escalier construit en 1860 et saluer les arbres forestiers et fruitiers qui le constituent. Le film, composé d’un long plan-séquence est le regard subjectif d’un homme qui monte ces six étages. Cette ascension cinématographique commence sur le pommeau de bois de la rampe au rez de chaussée et se termine au 6e étage, par la vue en plongée de la cage d’escalier vide où prendra place l’ascenseur. La bande son nous raconte ce qu’a vu et entendu depuis 160 ans cet escalier, personnage principal de ce film.

Lash de Mojtaba Bahadori
Contact : mojhomelove@gmail.com
PIVONKA : beata@pivonkaprod.com
Lasha, né en Géorgie, élevé en Belgique où il vit de petits trafics, revient pour la première fois dans son pays d’origine. Mais ce qui devait être un retour aux sources ne lui procure pas la paix tant attendue : il ressent le même étonnement qu’en arrivant en Europe il y a près de vingt ans. Perdu dans le labyrinthe d’une culture et de paysages qu’il ne connaît plus, il se lance dans une quête onirique faite de rencontres et d’errance, où il trouve un refuge fugace dans la nature vierge et luxuriante du Caucase.

Mâra bekhân ! (Chante-moi !) de Mahsa Karampour
Contact : mahsa.karampour@gmail.com
LES FILMS DU BILBOQUET : mathilde@lesfilmsdubilboquet.fr
A New York je retrouve mon frère cadet dans sa vie de rockeur exilé aux Etats-Unis. Ensemble, tels deux pèlerins, nous prenons la route sur les pas d’une de ses tournées et nous voyageons dans le temps. Notre dialogue se construit autour de notre pratique de la musique en Iran, notre pays de naissance et de nos désirs de création comme seuls moyens de résilience. Nos histoires s’entremêlent et nos souvenirs s’emboîtent pour révéler peu à peu les contours de nos divergences et de nos aspirations communes.

Nnoman’s land de Catherine Libert
Contact : catherine@desertorosso.org
Nnoman est photographe et fait partie de cette nouvelle génération de journalistes indépendants qui plongent au cœur des mouvements sociaux, parfois au risque de leurs vies, pour révéler une vérité trop souvent sacrifiée. Il nous montre, par ses photographies, une représentation unique de notre époque, dans un pays qui s’est subrepticement remis à construire des barricades. En le suivant au fil des mois, le film saisit toutes les perceptions des luttes actuelles de l’intérieur. A rebours du sensationnalisme, il prend le temps de la rencontre avec l’humanité, dans toute sa violence, sa fragilité et nous montre la nécessité de porter aujourd’hui un regard engagé.

Les sorcières de l’Orient de Julien Faraut
Contact : jfaraut@hotmail.com
UFO PRODUCTION : william@ufo-distribution.com
Voyage à la rencontre d’anciennes joueuses de volley-ball japonaises aujourd’hui septuagénaires, surnommées dans le passé les sorcières de l’Orient, du fait de leur performance et de leur entraînement extraordinaire. Depuis la formation de l’équipe à la fin des années 50 au sein de l’usine textile qui les emploie, jusqu’à leur victoire aux jeux olympiques de Tokyo en 1964, les souvenirs réels et les récits légendaires remontent à la surface et se mélangent inextricablement.

Traumascape de Vincent Pouplard
Contact : vincentpouplard@hotmail.com
A PERTE DE VUE : emmanuellejacq@apertedevuefilm.fr
A Belfast, vingt ans après la fin de la guerre civile, les affrontements communautaires perdurent et ont migré sur un nouveau terrain : celui du patrimoine visuel et culturel. Traumascape prend le parti d’une immersion au sein de l’industrie touristique et des événements commémoratifs pour questionner les enjeux de cette guerre d’image(s) et interroger la gestion d’un passé traumatique.