Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide à l'écriture) : résultats des commissions de 2017
Résultats des commissions
31 décembre 2017
Astéréotypie de Laetitia Moller
Contact : laetitia.moller@gmail.com
Astéréotypie est un groupe de post-rock, mêlant musiciens de la scène indépendante et quatre jeunes autistes. A travers leurs textes, ce film veut explorer la singularité, la liberté, la puissance créatrice et poétique de ces jeunes dérangés, enjoints à s’adapter socialement.
Les enfants des profondeurs de Denis Gaubert
Contact : AUTOUR DE MINUIT : emilie@autourdeminuit.com
C’est une sorte de piège, dont j’ai parfait le dispositif entre mes 9 et 35 ans. Très tôt, j’ai compris que le piège se referme assez malignement sur toutes ces choses qu’on ne parvient pas à attraper autrement, parce qu’elles vont trop vite, volent, glissent, circulent entre les gens, se réfléchissent dans une vitre ou dans l’eau, s’évanouissent sitôt après être apparues.
Incandescence des hyènes de Nicolas Matos-Ichaso
Contact : nico.ichaso@gmail.com & LA FABRICA NOCTURNA PRODUCTIONS : contact@lafabricanocturna.com
En Ethiopie, les forgerons de Harar ont la réputation de se transformer en hyènes, pour rôder dans la vieille ville. Poème visuel ayant comme toile de fond l’inquiétante beauté nocturne de Harar et sa passion pour le khât, ce film nous plonge dans le travail des ferronniers éthiopiens, déclassés socialement. La nuit, derrière la modification des corps au travail et la possibilité d’une métamorphose des forgerons en hyènes, naît un basculement du réel.
Pour votre confort et votre sécurité d’Antoine Germa & Frédéric Mainçon
Contact : antoine.germa@gmail.com - macedille@free.fr & E2P / ENTRE2PRISES : contact@entre2prises.fr
Au Palais de Tokyo, plus grand centre d’art contemporain d’Europe, les agents de sécurité surveillent les oeuvres, fouillent et filtrent le public. Comment nous regardent-ils vivre ?
Sofiya et Suzain d’Eléonor Boissinot
Contact : eleonore@dryadesfilms.com & DRYADES FILMS : claire@dryadesfilms.com
Ahmedabad, la plus grande ville de l’Etat du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, Sofiya et Suzain sont deux adolescentes qui grandissent dans une modeste famille sous la rotection de leur père depuis que leur mère est partie. Refusant leur quotidien morose, Sofiya et Suzain rêvent d’une existence accomplie, ici ou ailleurs. A mesure qu’elles grandissent, la réalité les rattrape. C’est l’histoire d’une jeunesse qui charrie des rêves et qui doit lutter contre des forces qui la dépassent.
Ce pays où naissent les histoires d’Alexandre Westphal
Contact : a.westphal@free.fr & SENSO FILMS : senso@sensofilms.fr
Un écrivain américain travaillant à son prochain livre nous convie dans son « atelier ». Avec lui, nous cherchons à comprendre comment naissent ses histoires. On se demande aussi ce que c’est que d’être un écrivain noir aux Etats-Unis aujourd’hui, comment dépasser les pièges du racisme ordinaire. Inscrit dans les grands espaces de l’Ouest et scandé par des lectures de textes de l’auteur, le film interroge cet étrange métier et montre qu’à sa façon satirique et absurde, Percival Everett nous raconte quelque chose de l’Amérique contemporaine.
Ja de Gaëlle Boucand
Contact : gaelleboucand@gmail.com & ELINKA FILMS : elinkafilms@gmail.com
Jacob, un homme âgé résident en Suisse dans une luxueuse villa nommée Rosebud est sur les traces de son passé accompagné de Gaëlle, sa petite-fille l’ayant connu tardivement. Ensemble, ils préparent un film sur sa vie. Rapidement fatigué, Jacob propose à Gaëlle de poursuivre l’aventure seule en s’emparant de son histoire pour l’interpréter à sa guise. Gaëlle se lance alors à la recherche de différents destins individuels – reflets contemporains de l’histoire de Jacob – pour incarner ce personnage aux multiples facettes emblématiques du XXe siècle.
Mesurer la terre (les arpenteurs de la terre rouge) de Léonard Barbier-Hourdin
Contact : leonardbh@yahoo.fr
A Madagascar, une nouvelle génération de géomètres se déploie dans les villes, les campagnes, les forêts et les îles. Au gré de leurs mesures, ce film relève celles de leurs espérances : la construction de leur pays.
Le rond-point de Marie Dumora
Contact : mariedumora@wanadoo.fr
Chaque samedi, Gabriel, 11 ans, accompagné de son ami Jim, attend sur le rond-point d'une petite route de campagne que l'on vienne le chercher. Chaque dimanche, on l'y raccompagne.
Sami et l’Odyssée de Robin Dimet
Contact : robindimet@yahoo.fr & LES RUINES DE CARTHAGE – Aurélien Py : arelien.py@carthage-films.com
Sami vit à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cinquantenaire érudit, Sami a pour ambition de traduire l’Odyssée d’Homère en amharique, la langue officielle du pays. Mais Sami n’a pas de domicile fixe, et pour mener à bien son projet, il doit avant tout survivre dans la mégalopole. Tantôt aidé par des mécènes ou hébergé et nourri par des amis, tantôt mendiant, Sami vogue sans relâche sur les eaux agitées d’Addis-Abeba. Aura-t-il le temps et le courage de venir à bout de sa traduction devenue le moteur de sa vie ?
Tufo de Victoria Musci & Catherine Maximoff
Contact : victoria.musci@libero.it / contact@catherinemaximoff.fr & LES CONTES MODERNES : contact@lescontesmodernes.fr
Tufo est l’histoire vraie d’un maçon sicilien qui devînt la cible de la mafia. Depuis des années, son exploitation a été mise à mal et sa famille menacée, mais il n’a jamais courbé l’échine. Par son contact, les malfaiteurs ont pu être incarcérés et jugés. Lui et sa famille vivent encore en Sicile aujourd’hui.
Disparaître de Marc Meillassoux
Contact : connectmarc@posteo.de
Disparaître est un documentaire qui explore la possibilité de disparaître à l’ère de la surveillance moderne. A travers l’histoire de plusieurs personnages, il s’intéresse aux questionnements profonds et aux détails pratiques qu’implique un acte de disparition.
La guêpe et l’orchidée de Mohamed-Sabeur Zammouri
Contact : zammourisaber@gmail.com
Un jeune migrant quitte son village, prend un bateau, débarque à Paris qu’il a découvert sur un écran de télévision et travaille. Derrière lui, son village, désert, devient encore beaucoup plus désert. De l’autre côté de l’écran, Paris, immense, devient encore beaucoup plus immense.
La maison immobile de Caroline Le Roy
Contact : caroline.le.roy.m@gmail.com
A la limite de la ville, entre l’autoroute et la voie de chemin de fer, existe un lieu presque abandonné, on y trouve quelques préfabriqués construits à la hâte dans les années 60 pour accueillir les pieds noirs d’Algérie. C’est là, dans ce décor improbable, entre béton et lopins de terre, qu’a vécu ma grand-mère pendant quarante ans. C’est là aussi que j’ai passé une partie de mon enfance et qu’aujourd’hui, l’association Emergence a ouvert un accueil de jour pour les familles de migrants. Le film est un portrait de ce lieu à travers le temps, les visages et les voix qui le constitue.
On a toutes quelque chose de Célestine d’Audrey Sanchez & Sonia Larue
Contact : sanchezaudrey@yahoo.fr - sonialarue@orange.fr &PARISBREST PRODUCTIONS – Olivier Bourbeillon : olivier@parisbrestproductions.com
En 1901, Octave Mirbeau écrivait « Le journal d’une femme de chambre ». Un siècle plus tard, Célestine continue d’incarner la figure d’une femme en quête d’affranchissement. Isabelle, Julie, Katia, Véro et Sabrina se sont rencontrées autour d’une adaptation théâtrale du roman éponyme, invitées à raconter leur affranchissement au travail. Mais être libre à un prix. Isabelle, Julie, Véro, Sabrina et Katia en savent quelque chose.
Quelqu’un d’autre est né d’Emmanuelle Bidou
Contact : manubidou@club-internet.fr
Je suis séropositive. Mon médecin me l’annonce ce matin. La pièce se rétrécit, je transpire, ça veut dire que je vais mourir. Et je n’ai que vingt ans. On est en novembre 1989, le mur de Berlin tombe, mais pour moi, un mur vient de se dresser. Quelque chose est mort en moi, ce jour-là, et quelqu’un d’autre est né. L’histoire que ce film raconte n’est pas que mon histoire, mais celle d’une génération, la génération sida.
Les souvenirs rêvés d’Elitza Gueorguieva
Contact : elitza.gu@gmail.com & LES FILMS DU BILBOQUET – Eugénie Michel - Villette : eugeniemichelvillette@lesfilmsdubilboquet.fr
Faire le tour du monde en nageant, entamer une enquête, voir une chamane, la croire quant à la transformation de son père en dauphin, écrire un roman, tout semble bon à Aliona pour fabriquer le souvenir de cette disparition et, éventuellement, l’accepter.
Uaicurapá de Didier Furlan D’abreu
Contact : antoniomachadobloom@gmail.com
Dans un petit village de l’Amazonie brésilienne, une jeune femme de trente ans dit avoir été poursuivie pendant onze ans par un « boto ». Ces cétacés gris-roses de la rivière se transforment en hommes le temps d’une nuit pour séduire les femmes riveraines et les ramener dans leur ville sous-marine.
A la fenêtre de Jean-Christian Riff
Contact : jcriff@orange.fr
Un arrêt de bus, un quai, une rivière, une entrée de parking public. Comment un lieu, ce lieu-là, représentatif d’un quotidien tout à fait ordinaire, filmé depuis une fenêtre, comme une scène théâtrale, peut révéler une poétique de la vie.
En face d’Eden Shavit & Melissa Vassilakis
Contact : edenshav@gmail.com - mabeilla@hotmail.com & LES BATELIERES PRODUCTIONS – Justine Henochsberg : justine@lesbatelieresproductions.com
Le cap Korakas, à Lesbos, fait face à la Turquie. Chaque jour, des milliers d’exilés débarquent sur cette plage et marchent jusqu’au village de Kleio, première étape de leur périple européen. Entre rejet et identification, l’arrivée de « ceux d’en face » bouleverse le village et ses habitants, dont les ancêtres, eux-mêmes réfugiés, sont également venus « d’en face » par la mer. Ces histoires s’entrecroisent et donnent lieu à d’étonnants jeux de miroirs.
Je t’aime comme ma guerre de Frédérique Devillez
Contact : fredevillez@gmail.com
Mon père a été enterré au cimetière des indigents à Bruxelles, seul, sans que je ne sois au courant, et je me dis qu’il l’a fait un peu exprès, lui qui n’était pas indigent. Lui qui pouvait soliloquer sur ma messagerie « Frédérique, je t’aime comme ma guerre, si tu n’es pas ma guerre, je ne t’aime pas » tout en ayant du mal à me donner un vrai rendez-vous, il a pris rendez-vous avec la mort de manière à ne pas reposer en paix. Ses affaires m’encombrent, et je me sens bien seule pour obéir cette loi humaine : enterrer les morts. Alors je convie ceux qui le souhaitent, le temps d’un film, à inventer un rituel.
Ne me guéris jamais de David Yon
Contact : davidyon.fr@gmail.com & SURVIVANCE – Carine Chichkowsky : carine@survivance.net
Ouahib a quitté son Maroc natal en 1991 en quête d’autres cieux. Il a trouvé à Marseille un nouveau territoire à habiter. Mais depuis quelques années, les grands travaux de rénovation modifient le visage de la ville. Progressivement, resurgit l’histoire de la peste de 1720 qui vient de nouveau hanter la cité phocéenne.
The dark and bloody ground de Diane Sara Bouzgarrou & Thomas Jenkoe
Contact : dianesara@hotmail.fr - thomas.jenkoe@gmail.com & LES FILMS DE FORCE MAJEURE – Jean-Laurent Csinidis : production@films-de-force-majeure.com
Au cœur des Appalaches, l’Eastern Kentucky est un des territoires perdus des Etats-Unis. Ne reconnaissant pas la légitimité du gouvernement fédéral américain, certains de ses habitants ont décidé de vivre selon leurs propres règles. Des hommes et des femmes qui assument le qualificatif de « hillbillies » (« ploucs », « bouseux »), et dont l’existence est fondée sur l’exercice d’une liberté individuelle radicale. Parmi eux, Brian Ritchie, le personnage principal de notre film.
Vie et destin du Livre noir d’Antoine Germa & Guillaume Ribot
Contact : antoine.germa@gmail.com – ribot.guillaume@orange.fr & LES FILMS DU POISSON – Estelle Fialon : estelle@filmsdupoisson.com
Ce film composé d’archives inédites raconte l’histoire tragique du « Livre noir » et de ses auteurs en URSS. Rédigé à chaud pendant la Seconde Guerre mondiale, ce livre unique et les documents filmés qui l’accompagnent, documentent l’extermination systématique des juifs soviétiques par les Nazis. Le film raconte comment il sera ensuite interdit, ses auteurs arrêtés puis exécutés sur ordre de Staline à la fin des années 40, au moment où l’antisémitisme explose en URSS.
Aiyi dans la rue de Aël Théry & Marine Ottogalli
Contact : ael.thery@gmail.com & marineottogalli@gmail.com
Aiyi travaille depuis vingt ans comme cuisinière de rue à Shanghai. Comme des milliers d’autres, elle est immigrée clandestine, travaillant dans l’illégalité. Pourtant, la cuisine de rue a toujours été un mode d’alimentation et de sociabilité prisée des Shanghaiens. Le quartier où Aiyi exerce est voué à une destruction imminente : comme son entourage, elle doit trouver une solution de survie pour le futur.
D’ailleurs, nous sommes d’ici ! de Hind Meddeb
Contact : hindmeddeb@yahoo.fr
Ce film documente l’accueil réservé aux réfugiés qui arrivent à Paris. Témoin des violences et des humiliations quotidiennes infligées par les forces de l’ordre et nos administrations aux demandeurs d’asile, je décide de filmer pour garder une trace. Une résistance s’organise, politique mais aussi poétique. Entre manifestations de réfugiés et rafles policières, j’accompagne Souleymane dans ses errances parisiennes, au gré de ses déambulations poétiques. Arrivé du Soudan après un long périple, il ne lui reste plus que l’écriture pour surmonter son immense déception.
Jean Genet, notre-père-des-fleurs de Dalila Ennadre
Contact : dalila.ennadre@gmail.com
Dans le vieux cimetière espagnol de Larache, au bord de la mer, où Jean Genet a passé les dix dernières années de sa vie, une famille très modeste de gardiens veille avec une affection et une constance d’une profonde humanité, sur ce mort-là. Ils en ont fait – en quelque sorte – l’un des leurs, entretiennent, chacun à leur manière, une relation particulière avec lui et accueillent les voyageurs qui continuent de venir du reste du monde, pour le saluer.
La mort a rêvé d’une autre vie pour Jean Genet. Je me suis saisie de cette vie pour faire du cinéma avec elle.
Le panier de Cilia Martin
Contact : martin_cilia@yahoo.fr
En nous plongeant dans la crise grecque, ce film se veut une allégorie de la résistance vue à travers un panier de légumes. Questionnant la crise et sa digestion, ce « road documentaire » retrace l’histoire d’une course folle menée par deux individus qui chaque soir en livrant des paniers de légumes aux quatre coins d’Athènes affrontent la crise avec une bonne dose d’humour et de courage pour faire face au caractère précaire et « clandestin » de leur activité.
Patate et cochon d’Olivier Pagani
Contact : olivierpagani@free.fr
Julius a trois ans, il est en pyjama, c’est mercredi. Le père dit, le mercredi, j’habite chez lui. Dans cette maison, il y a aussi Patate et cochon. Patate dit, il faut remonter à l’origine des choses. Cochon dit, mais non Patate, il faut juste se marrer. Julius est d’accord, le père aussi. Mais dans cette histoire où le dialogue est dedans et dehors, qui parle avec qui ? Patate veut comprendre, Cochon veut vivre, Julius veut jouer. Le père ne sait pas trop mais il filme ces trois-là, comme s’il s’agissait d’une partie d’échecs avec la mélancolie.
Les roches noires d’Antoine Barraud
Contact : antoinehouseonfire@gmail.com
Trois artistes dans leur atelier. Vija Celmins à New York, Jérôme Zonder à Paris, Berlinde de Bruyckere à Gand. Mine de plomb, encre, cire, papier, bois, fusain, des silences et des agitations, le temps passe, le temps s’arrête.
Avec vue sur le fleuve d’Antoine Boutet
Contact : dardard@club-internet.fr
A Bordeaux, cinquante-trois hectares en friche se préparent à accueillir un vaste projet immobilier. Pendant une dizaine d’année le film va suivre le chantier, des différentes étapes de construction à l’avènement d’un « nouvel art de vivre ».
Bienvenue à Brazza.
Brise-Lames d’Hélène Robert
Contact : contact@helenerobert.com
Le 11 mars 2011, un tsunami d’une ampleur sans précédent frappe la côte japonaise du Tohoku. Vingt mille morts, une terre dévastée où cinq ans après se propage encore le vent de la folie. Des profondeurs de la mer, les morts reviennent hanter les vivants. De la terre, émerge un mur titanesque, un BRISE-LAMES dressé contre la grande vague. Le paysage de la reconstruction devient un monde intermédiaire où les morts et le vivants se regardent et se questionnent sur les liens qui les unissent.
Grève ou crève de Jonathan Rescigno
Contact : jo.rescigno@gmail.com & SUPERMOUCHE PRODUCTIONS – François Ladsous : f.ladsous@supermouche.fr
Portrait de ma ville, Forbach, à travers les images des habitants d’aujourd’hui et les images inédites des grèves de mineurs en 1995.
Homo/minéral de Christophe Loizillon
Contact : cloizillon@yahoo.fr
Homo/minéral est la continuité du travail entrepris avec trois films (corpus/corpus, homo/animal, homo/végétal). Ces trois films ont exploré les relations qu’entretiennent les êtres humains entre eux et aussi avec les autres formes de vie : animale, végétale. La gageure de ce film est de rapprocher les temps minéral du temps humain, dans un temps cinématographique.
Le jardin d’Olga d’Alessandro Comodin
Contact : alessandro.comodin@gmail.com
Pieri est un homme de cinquante ans, il est agent de la police municipale et paysan. Il habite avec sa mère de quatre-vingt-dix ans, Iolanda, dans une maison entourée d’une grand bois désordonné et sombre. Ce film est un voyage d’enfant, celui de Pieri, le voyage circulaire d’un être qui tourne en rond, qui voyage sans bouger.
Passages dix fois ouverts de Stan Neumann
Contact : stkneu@gmail.com
Une exploration du Paris du philosophe allemand Walter Benjamin (1892-1940). La ville réelle des années trente, cette époque de grand désarroi qui ressemble si étrangement à la nôtre, ville où Walter Benjamin, fuyant le nazisme, a mené une vie précaire de réfugié pauvre.
Et la ville imaginaire, ce « Paris, capitale du 19e siècle », la ville de la Commune, de Baudelaire et de la Marchandise Triomphante, dans laquelle il a découvert le creuset infernal de notre modernité.
La pluie l’été de Grégoire Perrier
Contact : gregoirevincentperrier@gmail.com
La pluie l’été est le conte amoral d’une famille aujourd’hui. Une plante vivace à trois têtes. Sandrine, Basile, Hortense. Fleur coupée, feu d’artifice, plaie émeraude. Pourquoi aller à l’école quand il y a tant à faire dans la piscine-étang, au potager ou dans les bois ? À ciel ouvert, l’avenir attendra…
Les saisons de Maureen Fazendeiro
Contact : maureen.fazendeiro@gmail.com & NORTE PRODUCTIONS : productions@norte.fr
Du présent de l’enfance sans mémoire au temps mythique des légendes, de la seconde Guerre Mondiale à la reconquête du Portugal aux mains des maures, du passé enfoui d’un chasseur de trésors aux temps immémoriaux d’avant l’écriture, le film voyage, au fil des saisons, dans l’histoire vraie et inventée d’une région du Portugal, l’Alentejo, et des peuples qui l’on habitée.
Le dossier Labudovic de Mila Turajlic
Contact : mila.turajlic@gmail.com
Stevan Labudovic, cameraman personnel de Tito nous emmène dans les coulisses d’une époque de grands espoirs politiques et de personnalités marquantes pour le Tiers Monde et déclenche un road trip de la réalisatrice sur les traces de jalons historiques du Mouvement des Non Alignés.
Et tu seras un homme, mon fils de Guillaume Suon
Contact : guillaume.suon@gmail.com & TIPASA PRODUCTION – Julien Roumy : julien.roumy@tipasaproduction.com
Ma mère est rescapée des camps de la mort khmers rouges au Cambodge. Mon frère et moi tentons de l’interroger sur son passé. Mais la partie est rude. Elle nous sème, esquive nos questions et notre caméra et ne nous laisse pas facilement approcher ses fantômes. Nous trouvons alors refuge auprès d’Antoine, un photographe francoarménien, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, qui consacre son œuvre à mettre en image les fantômes qui le hantent. Sans rien dire à notre mère, nous le suivons sur les routes de la tragédie, en Turquie, en Arménie et en Irak.
Le repli de Joseph Paris
Contact : joseph@radicalcinema.org & NARRATIO FILMS – Audrey Ferrarese : a.ferrarese@narratiofilms.fr
Trente ans après que Le Figaro ait posé la question « Serons-nous encore français dans 30 ans ? », les discours différentialistes, mettant en scène d’une manière ou d’une autre une « identité française » menacée, ne sont plus seulement assumés par une certaine presse conservatrice, mais ont gagné l’ensemble de la classe politique.
Ce film s’emploie à déplier un à un tous les plis du repli pour exposer les moyens de cette contagion.
Nous sommes de l’étoffe dont nos rêves sont faits de Stéphanie Lamorré
Contact : stephailleurs@gmail.com
Racontée à travers quatre générations d’une même famille, mais surtout à travers l’histoire de Sherente son fils aîné, transgenre, ce film raconte l’évolution d’une famille de Native American de l’Est des Etats-Unis, appartenant aux premières tribus colonisées dans l’histoire du pays. Une histoire d’amour, de doutes et d’identité.
Le rêve d’une chose de Micol Roubini
Contact : micolroubini@gmail.com
Le rêve d’une chose part à la recherche d’une maison représentée sur une photographie de 1919. C’est la tentative de sonder un territoire et d’établir un lien direct entre le présent et un passé longuement imaginé. Le conte de ce qui reste et de ce qui est perdu dans une histoire individuelle et dans la mémoire d’une petite communauté montagnarde de l’Ukraine occidentale.
Une vie de château de Louise Hémon
Contact : hemon.louise@gmail.com & LEGATO FILMS – Agathe Berman : agathe.berman@legatofilms.com
C’est un film avec des croisades, de l’espionnage, de l’amour, des intrigues immobilières, des princesses en fuite, du golf, du bowling, des bals, des révoltes, des incendies, des kilos d’héroïne, du zouk et des cavaliers fantômes. Sans effets spéciaux, en décor unique. Il était une fois un château…
Decadenza de Céline Gailleurd & Olivier Bohler
Contact : NOCTURNES PRODUCTIONS – Raphaël Millet : nocturnesproductions@yahoo.fr
Conçu sous la forme d’un essai documentaire, lyrique et onirique, Decadenza retracera la naissance du cinéma en Italie, de ses premières images en 1896, jusqu’à l’avènement du parlant en 1930 et la chute dans le précipice du fascisme.
Hôtel écho d’Eléonor Gilbert
Contact : eleonorgilbert@no-log.org & L’ATELIER DOCUMENTAIRE – Raphaël Pillosio : atelierdocumentaire@yahoo.fr
Au cours d’un mois d’été en Ardèche, je guette les départs de feux avec une amie.
Sous nos yeux la vue immobile change sans cesse de forme, il ne faut pas se tromper en donnant le signal, et c’est parfois une vapeur, des poussières que nous décelons avant que ne monte la fumée rousse d’un gros feu de forêt.
Isolées et partageant le quotidien dans la tour, un dialogue émerge entre nous, et le mois de guet devient le lieu d’une introspection. Je reviens sur une expérience personnelle de violence conjugale, confiant à ma collègue des bribes d’histoire qui permettront de faire éclore des questions.
Guetteuses du paysage, nous devenons aussi des archéologues d’une histoire passée pour essayer d’en comprendre les épisodes, tandis que notre temps présent est scandé par les véritables feux à déclarer au plus vite.
Je ne veux pas être paysan de Tangui Le Cras & Anne Paschetta
Contact : LES PRODUCTIONS VIVEMENT LUNDI ! – Jean-François Le Corre : contact@vivement-lundi.com
Je ne veux pas être paysan est une affirmation sans appel, celle de mes 20 ans.
Violence de la négative, colère initiale, début d’un chemin qui m’amène au long du film à interroger mon rapport à mon père paysan. Une reconquête d’amour, de lien
filial, d’estime pour ce milieu, ce travail.
Mon pire ennemi de Mehran Tamadon
Contact : mehrantamadon@gmail.com
Je suis un réalisateur iranien, actuellement expulsé de mon pays par le régime iranien, à la suite de la réalisation de mon film précédent.
Mon pire ennemi montre les expériences humaines et cinématographiques que je vivrai ici en France, afin de me frayer un chemin de retour en Iran.
Navigators de Noah Teichner
Contact : noah.teichner@gmail.com
Le 21 décembre, 1919, au cœur de la première « Red Scare » aux Etats-Unis, 249 anarcho-syndicalistes d’origine russe sont déportés en URSS sur le USAT Buford,
baptisé « Soviet Ark ». Cinq ans plus tard, La croisière du « Navigator » de Buster Keaton, prend pour décor ce même paquebot. Des images 16mm de ce film,
retravaillées en laboratoire, s’allient à des prises de vues sur les lieux des évènements pour mener l’enquête sur ce bateau qui fera face à un passé politique oublié.
La Taupe d’Anaïs Taracena
Contact : taracena.anais@gmail.com
Au Guatemala au cours de la guerre froide, un guérillero nommé Elias Barahona, s’est infiltré secrètement dans les entrailles d’un gouvernement militaire. Aujourd’hui, son histoire est déterrée de l’oubli, dans un pays qui s’échine à reconstruire sa mémoire.