Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (aide au développement renforcé) - résultats de la commission du 19 novembre 2021

Résultats des commissions

19 novembre 2021


Commission du 19 novembre 2021

12 months of winter de Nicolas Graux
Producteur : PETIT A PETIT PRODUCTION
Aide accordée : 40 000 €
À Magadan, aux confins de la Sibérie, la terre glacée conserve ses secrets : les gisements d’or et les charniers oubliés du Goulag. Senya, jeune poète, est hanté par une conscience aiguë de la mort. Il se refuse à devenir comme son père, lui aussi poète, et alcoolique. Pour fuir l’appartement familial, Senya se rend régulièrement à la Maison des Invalides. Là, au chevet des résidents, il se fait le confident des histoires du passé : le travail dans les mines d’or, les idéaux collectifs, le rêve éteint du communisme...

365 jours de François Tourtet & Sandra Thévenet
Producteur : POINT DU JOUR – LES FILMS DU BALIBARI
Aide accordée : 30 000 €
Un voyage dans le temps, et son épaisseur à déchiffrer. Voilà ce que renferment les 72 bobines de film Super 8 que j'ai conservées pendant 25 années sans jamais les regarder. Elles contiennent un plan tourné chaque jour pendant une année. En elles repose un silence de quarante ans. Journal intime dévoilé au fil des saisons, ces « 365 jours » font le récit d'un homme qui se relève,

Le Chien de rouge de Yamina Zoutat
Producteur : LES FILMS D’ICI
Aide accordée : 40 000 €
Mohamed est convoyeur de sang. Stéphanie prélève les cellules souches du sang. Isabelle, greffée du sang, est devenue ce que les médecins appellent une chimère... Dans Paris aujourd’hui, des trajets du sang se révèlent, se dévoilent, pendant qu’au fond d’une forêt, un chien remonte la piste d’un animal blessé. Ces différents parcours s’entrecroisent et font écho à l’expérience intime de celle qui filme.

De la guerre froide à la guerre verte d’Anna Recalde-Miranda
Producteur : LARDUX FILMS
Aide accordée : 50 000 €
C’est l’histoire d’une archive qui continue à perforer le présent. Des vieux papiers qui continuent de montrer le pouvoir de nocivité du passé sur le réel. Et de ceux qui, en parcourant obstinément ces pages d’une histoire arrachée à la mort, tentent d’y déchiffrer les origines d’un trouble présent.

Dream factory de Hesam Eslami
Producteur : CARACTERES PRODUCTIONS
Aide accordée : 40 000 €
A Pol Sefid, une petite ville du nord de l'Iran, tous les habitants sont mus par un même rêve : trouver le trésor des Sassanides enfoui sous terre depuis cinq siècles.

Girls of tomorrow de Nora Philippe
Producteur : POINT DU JOUR – LES FILMS DU BALIBARI
Aide accordée : 40 000 €
Anta, Evy, Talia et Lila avaient une vingtaine d'années en 2015, lorsque j'ai commencé à les filmer à Barnard College, une université féministe et réservée aux femmes, à New York. Elles veulent changer le monde et elles-mêmes tout autant ; je filme leurs paroles, leurs corps et leurs combats. Nous nous sommes engagées à continuer ainsi jusqu'en 2045 tout le long de nos vies de femmes, parce qu'elles n'ont peur de rien et parce que moi je crois en elles.

Immémorial, chants de la grande nuit de Béatrice Kordon
Producteur : PERSPECTIVE FILMS
Aide accordée : 30 000 €
La mort est l’horizon de toute existence, et pourtant nous ne savons rien d’elle et ne pouvons rien en dire. Nous ne pouvons que tenter d’en saisir quelques reflets à travers les miroirs que nous lui tendons : mythes, rites, danses… qui deviennent alors comme autant d’espaces où peut se tisser une relation avec l’indicible.

La Ligne claire de Dominique Marchais
Producteur : ZADIG PRODUCTIONS
Aide accordée : 40 000 €
De prime abord La ligne claire est le portrait d'une rivière, mais très vite le film devient le portrait d'une famille de rivière, d'un bassin versant, celui de l'Adour et des Gaves pyrénéens. Donc le portrait d'un territoire raconté par ses eaux. Puis le film s'intéresse de plus en plus à l'eau en elle-même, ne la quitte pas du regard et d'une certaine manière continue de regarder la rivière dans l'océan, dans les nuages

La Nuit des gras de Safia Benhaim
Producteur : BATHYSPHERE PRODUCTIONS
Aide accordée : 35 000 €
Dans une petite ville au bout du Finistère rythmée par la mer, un rituel se prépare. En suivant plusieurs individus, à la recherche de leur costume et de leur « personnage », on entre peu à peu dans le règne des Gras, le carnaval de la ville. On glisse au cœur d’un espace-temps suspendu, où les créatures fantastiques envahissent les rues, où l’on devient ce qu’on a décidé d’être, où la joie est enragée. Et au bout de la nuit, quand surgit l’hallucination, on bascule dans un outre-monde, où réel et imaginaire se confondent.

Peaches goes bananas de Marie Losier
Producteur : TAMARA FILMS
Aide accordée : 40 000 €
De 2010 à 2013, j’ai filmé Peaches, la queen déjantée du punk-électro, véritable icône féministe et queer, qui fait de la provocation un art. Ces images ont été réalisées aux quatre coins du monde : Toronto, New York, Berlin, Paris. Elles racontent un moment charnière de sa carrière, entre la pleine consécration et une envie obstinée de se réinventer. Mais derrière la scène, se cache une réalité parfois moins glamour, où Peaches s’occupe de sa sœur atteinte d’une grave maladie dégénérative. Depuis plusieurs mois, je revisite ces images une à une. Je ne cesse de m’interroger : où puise-t-elle cette énergie débordante et sans limites ? Cette capacité à faire voler en éclats les dictats et les tabous ? Ce film est une plongée dans les coulisses de la création et de la vie d’une artiste explosive.