Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission du 10 août 2010
Résultats des commissions
10 juillet 2010
L’autoroute de Jérôme Colin
Producteur : Les productions de l’oeil sauvage
Aide accordée: 12 000 €
En inversant le point de vue habituel des films animaliers, ce projet satirique se sert de l’humour pour nous faire réfléchir sur les enjeux du tourisme de masse sur les sites dits naturels et les zones protégées. Pour une fois, c’est le promeneur qui est traqué, observé, étudié, comme une bête curieuse.
Les ayants-droits de Marie Bonnard
Producteur : Les fées production
Aide accordée: 15 000 €
Vingt ans après la fermeture des mines de charbon, Samate Abdellah, mineur marocain, mène son dernier combat : un procès contre l’Etat.
La clé de la chambre à lessive de Floriane Devigne
Producteur : Les productions de l’oeil sauvage
Aide accordée: 15 000 €
La clé de la chambre à lessive est une simple clef servant à ouvrir la porte d’une pièce consacrée à la lessive dans les immeubles d’habitations suisses. C’est aussi « le symbole d’une mentalité respectueuse de l’ordre et d’un comportement démocratique ». Qu’en est-il pour la population bigarrée d’un immeuble à Lausanne, connu pour être un ghetto social ? La plupart de ses habitants partagent la chambre à lessive installée dans le couloir, les sous-sols étant réservés à la prostitution.
Poétique des ruines de Thomas Mauceri
Producteur : Vivement lundi !
Aide accordée: 20 000 €
Quelques jours avant le 11 septembre 2001, le chanteur Gil Scott-Heron était condamné par la justice de New York. Après 7 ans de disparition totale, il effectuait son retour sur scène quelques heures après l’investiture de Barak Obama.
Quelles sont les interactions entre une vie et une ville, une oeuvre et l’Histoire ?
La vie d’artiste de Benoit Rossel
Producteur : Atopic
Aide accordée: 10 000 €
Ce documentaire raconte la carrière idéalisée d’un artiste plasticien ambitieux, de ses débuts à son succès sur la scène internationale. Tantôt Candide, tantôt Rastignac, l’artiste y est incarné par plusieurs plasticiens d’âge, de sexe, de nationalité et de renommée, différents. Tour à tour, ces hommes et ces femmes endossent le rôle principal et l’on découvre avec eux les us et coutumes d’un univers mystérieux, ses rites de passage, ses cercles d’influence, ses coups d’éclat et ses zones d’ombre. Cette fresque subjective sur le monde de l’art contemporain est un voyage au coeur de l’un des derniers secteurs économiques non régulés ; un marché où les produits échangés sont uniques, où le prix et la valeur ne sont pas toujours synonymes, et où le délit d’initié est la plus grande des vertus.