« J’ai perdu mon corps » primé à la Semaine de la Critique

Premier long métrage de son réalisateur Jérémy Clapin, J’ai perdu mon corps a remporté la plus haute récompense de la Semaine de la Critique 2019. Le film d'animation, librement adapté d’un roman de Guillaume Laurant, a reçu le Grand Prix Nespresso décerné par le jury présidé par le réalisateur Ciro Guerra. Il succède ainsi à Diamantino de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt.

Sélectionné en 2008 à la Semaine de la Critique grâce au court métrage Skhizein, Jérémy Clapin était courtisé cette année par d’autres sections. « C’est évidemment flatteur mais il fallait faire un choix. Sachant que la Semaine de la Critique présente peu de films par rapport aux autres sections, nous nous sommes dit qu’il serait peut-être défendu avec plus d’ardeur ici », a-t-il expliqué au CNC.

Rassemblant Ciro Guerra, Amira Casar, Marianne Slot, Djia Mambu et Jonas Carpignano, le jury a également primé Qiu Yang qui a reçu le Prix Découverte Leitz Cine du court métrage pour She Runs. Le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation est revenu cette année à Ingvar E. Sigurðsson pour Hvítur, Hvítur Dagur (A White, White Day) de Hlynur Pálmason.

Alors que César Diaz a reçu le Prix SACD pour Nuestras madres, Andrias Høgenni s’est vu remettre le Prix Canal + du court métrage grâce à Ikki Illa Meint (Sans mauvaise intention). Enfin, The Jokers Films, le distributeur français de Vivarium de Lorcan Finnegan, a décroché le Prix Fondation Gan à la Diffusion.

Palmarès complet

Prix remis par le jury

Grand Prix Nespresso
J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin

Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation
Ingvar E. Sigurðsson pour Hvítur, Hvítur Dagur  (A White, white day) de Hlynur Pálmason

Prix Découverte Leitz Cine du court métrage
She Runs de Qiu Yang

Prix remis par les partenaires

Prix Fondation Gan à la Diffusion
The Jokers Films, distributeur français pour Vivarium de Lorcan Finnegan

Prix SACD
César Diaz, auteur de Nuestras madres

Prix Canal + du court métrage
Ikki Illa Meint (Sans mauvaise intention) d’Andrias Høgenni