Cannes 2024 : coup de projecteur sur la Résidence du Festival

Cannes 2024 : coup de projecteur sur la Résidence du Festival

13 mai 2024
Cinéma
La Résidence du Festival de Cannes
La Résidence du Festival de Cannes

Douze auteurs internationaux,développant leur 1er ou 2e long métrage sélectionnés cette année pour participer à la Résidence du Festival de Cannes, vont pitcher leurs projets, le 15 mai, sur la plage du CNC. À la clé notamment : le prix du CNC attribué à deux des résidents par un jury composé des réalisateurs Nabil Ayouch et Chiang Wei Liang, et de la productrice Alice Ormières (Dulac distributions).


Depuis 2000, la Résidence du Festival de Cannes soutient chaque année de jeunes réalisatrices et réalisateurs dans l’objectif de les accompagner dans la réalisation de leur premier ou deuxième film. Durant quatre mois et demi, ils bénéficient d’un suivi personnalisé de leur scénario et d’un programme collectif de rencontres avec des réalisateurs, des professionnels du secteur et des représentants des institutions du cinéma.

Cette nouvelle édition rassemble douze cinéastes sous la forme de deux sessions. Tous sont invités à pitcher leurs projets, le 15 mai, sur la plage du CNC. À l'issue de cette session, le CNC va remettre un prix à deux résidents. Une récompense attribuée par un jury composé des réalisateurs Nabil Ayouch et Chiang Wei Liang, et de la productrice Alice Ormières (Dulac distributions).

La première session, qui s’est déroulée d’octobre 2023 à février 2024, compte dans ses rangs la réalisatrice belge Meltse Van Coillie vue à la Berlinale 2021 pour son court métrage Zonder Meer et écrivant son premier film Torpor, une expédition scientifique dans l'Arctique ; Diana Cam Van Nguyen, cinéaste tchèque d'origine vietnamienne ayant remporté plus de 70 récompenses en festivals pour Love, Dad et qui développe son premier long métrage Inbetween Worlds, mélange de prises de vue réelles et d’animation ; le Chinois Zhao Hao, dont le court métrage Fang ke a été présenté à la 60e Semaine de la Critique en 2021, qui termine son premier film If I See a Rainbow, récit d’une trentenaire en quête d’émancipation ; la réalisatrice haïtienne Gessica Généus qui, la même année mais dans la section Un Certain Regard, s’était imposée avec Freda ;  la Croate Andréa Slavicek, présente à la Semaine de la Critique 2023 avec son court The Real Truth about the Fight, laquelle élabore son premier long, Luna on Two Planets ; et enfin la Marocaine Asmae El Moudir, lauréate du Prix de la mise en scène dans la section Un Certain Regard en 2023 avec son film La Mère de tous les mensonges (ʺThe Mother of All Liesʺ).

Ces cinéastes sont réunis au Festival de Cannes aux côtés des six participants à la deuxième session, qui court elle jusqu'au 31 juillet prochain. Parmi les réalisateurs engagés : la Britannique Molly Manning Walker, primée dans la section Un Certain regard l’année dernière au festival pour son premier long métrage How to Have Sex – qui a aussi œuvré comme directrice de la photographie du film Scrapper de Charlotte Regan – ainsi que le Suédois Ernst De Geer, récompensé trois fois aux Cristal Globes du festival tchèque Karlovy Vary pour son premier film The Hypnosis en 2023. Les quatre autres résidents travaillent quant à eux à l’écriture de leur premier long métrage : le cinéaste indonésien Aditya Ahmad dont le court métrage A Gift a été primé dans la sélection Orizzonti à la 75e Mostra, en 2018 ; la réalisatrice ukrainienne Anastasiia Solonevych qui a concouru pour la Palme d'or à Cannes l'an dernier avec son court As It Was ; le cinéaste cambodgien Danech San dont le film A Million Years a remporté le prix Arte au Kurzfilm de Hambourg en 2019 ; et enfin la cinéaste tchèque Daria Kashcheeva dont le court métrage animé Daughter a été auréolé de plus d’une trentaine de prix en festival, notamment le Cristal du meilleur film étudiant au Festival international d’Annecy en 2019 et celui du meilleur film court au festival de Sundance en 2020.