Lancé en 2014, le Festival de cinéma argentique en plein air propose au public de revoir chaque année des « longs métrages magnifiés par la projection argentique en 35 mm ». Une manière de rendre hommage à ce format qui « offre une qualité optique encore inégalée » et le « meilleur support de conservation à long terme des films ». « Un film initialement tourné en argentique mérite d’être projeté selon ce procédé », ajoute également le festival.
Organisé cette année du 6 au 9 août dans le respect des mesures sanitaires liées au coronavirus, le festival s’ouvrira ce jeudi avec la projection de La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara. Porté par Bourvil et Jean Gabin, le film met en scène un chauffeur de taxi parisien, contraint, en 1942, de gagner sa vie en livrant des colis au marchant noir. Tradition du festival oblige, la séance débutera avec la projection de « Samu du cinéma, un reportage du début des années 1980 décrivant le Laboratoire Boyer de Redessan ».
Le public pourra découvrir Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville, Les Enchaînés d’Alfred Hitchcock ou encore Hantise de George Cukor, projeté lors de la clôture du festival. A noter que chaque séance sera précédée d’un concert live proposé en partenariat avec la SMAC Paloma ainsi que de « surprises » comme des publicités et cartoons de l’époque.
Le Festival de cinéma argentique en plein air, qui vit sa 6e édition cette année, a été imaginé par l’association Jean-Paul Boyer, Culture & Cinéma à Redessan, du nom du fondateur du Laboratoire Boyer spécialisé dans la restauration de films anciens. Né en 1959 à Redessan, ce laboratoire ferma ses portes en 1983.
