Le FIPADOC de Biarritz livre son palmarès

Le FIPADOC de Biarritz livre son palmarès

31 janvier 2023
Cinéma
« Les Corbeaux sont blancs » d'Ahsen Nadeem
« Les Corbeaux sont blancs » d'Ahsen Nadeem Memory

Le festival du documentaire a remis son Grand Prix International au film Les Corbeaux sont blancs d'Ahsen Nadeem et son Grand Prix National à Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine de Guillaume Ribot lors de la soirée de clôture du 28 janvier. Une cérémonie qui a célébré l’éclectisme du genre.


Le palmarès du FIPADOC, festival international du film documentaire organisé chaque année à Biarritz, reflète la variété d'une sélection curieuse de sonder le réel sous toutes ses formes. Au cours de la cérémonie de clôture du 28 janvier, ce rendez-vous incontournable du documentaire a couronné Les Corbeaux sont blancs d'Ahsen Nadeem, un film singulier sur la spiritualité et les croyances religieuses, lauréat du Grand Prix International. Pour sa cinquième édition, le FIPADOC a remis le Grand Prix National à Guillaume Ribot et son Moissons sanglantes – 1933, la famine en Ukraine, qui revient sur l’histoire de l’Holodomor (« extermination par la faim ») envers la population ukrainienne, sous Staline, un sujet très peu documenté à ce jour. L’Irlandais Luke McManus a, quant à lui, remporté le Grand Prix Musical pour son film North Circular, une plongée en chansons dans les lieux mythiques dublinois. Par ailleurs, le public a choisi de décerner son prix à Autisme : le petit chasseur de fantômes de Mickaël Mahut et Laurent Kouchner. Les deux documentaristes français y filment la quête d'un père à la recherche d’un avenir pour son fils, Tom, atteint de troubles autistiques et passionné d’épouvante.


En outre, le documentaire sur l'urgence climatique Finite: The Climate of Change de Rich Felgate est reparti avec le Grand Prix Impact. Une récompense qui comprend à la fois un achat de droits de 5 000 euros pour la diffusion du film au catalogue Images de la culture du CNC (dont l’objectif est de diffuser des œuvres majoritairement documentaires au public le plus large possible) et une dotation de 5 000 euros pour le réalisateur par le Fonds Indarra. Last Call du metteur en scène français Noah Cohen s'est vu attribuer le Prix de la Jeune Création. Plus de vingt ans après les faits, le fils de Michel Cohen, célèbre arnaqueur, raconte la rocambolesque histoire de son père parti en cavale avec sa famille pour éviter 30 ans de prison. De son côté, Léonore Mercier a reçu le Prix du court métrage pour Sauvage, un voyage dans les plaines galiciennes à la rencontre des chevaux sauvages, et de ceux qui tentent de les dompter. 

Le palmarès complet

Grand Prix Documentaire international
Les Corbeaux sont blancs de Ahsen Nadeem (États-Unis)

Grand Prix Documentaire national
Moissons sanglantes – 1933, La famine en Ukraine de Guillaume Ribot (France)

Grand Prix Documentaire musical
North Circular de Luke McManus (Irlande)

Grand Prix Documentaire Impact – CNC Images de la culture
Finite: The Climate of Change de Rich Felgate (Royaume-Uni)

Prix du Public INA Madelen
Autisme : Le petit chasseur de fantômes de Laurent Kouchner et Mickaël Mahut (France)

Prix Smart
The Man Who Couldn’t Leave de Singing Chen (Taïwan)

Prix Scam Nouvelles Écritures
21-22 China de Thierry Loa (Canada)

Prix du court métrage
Sauvage de Léonore Mercier (France)

Prix Jeune création
Last Call de Noah Cohen (France)

Prix Tënk
The Silence of the Banana Trees de Eneos Çarka (Hongrie/Belgique/Portugal/Albanie)

Prix des Jeunes Européens
Trop près de Botond Püsök (Roumanie/Hongrie)

Prix Mitrani
Silent House de Farnaz Jurabchian et Mohammadreza Jurabchian (Iran/France/Canada/Philippines/Qatar)

Prix Ciné +
A Holy Family de A-Liang Elvis Lu (Taïwan/France)

Prix PFDM
Les Fantômes du pétrole de Audrey Gloaguen (France)

Prix Coup de cœur dans les murs
Sankara de Yohan Malka (France/Burkina Faso)