Elle devra également évaluer la pertinence et l’efficacité des dispositifs de soutiens et de régulation, et proposer des pistes d’amélioration pour mieux accompagner le risque pris par les sociétés de distribution.
En contribuant au financement des films, et en les amenant aussi auprès du public, les distributeurs de films jouent un rôle méconnu du grand public, mais crucial dans le bon fonctionnement de la filière cinématographique. Cette double responsabilité les conduit à assumer une part substantielle des risques. Ils sont donc conduits, dans le cadre d’une activité par nature aléatoire, à partager les retombées des succès aussi bien qu’à subir très directement les conséquences des échecs.
Cette part de risque explique que les distributeurs soient souvent présentés comme le maillon le plus structurellement fragile de la filière. Et, conjoncturellement, la crise sanitaire et ses conséquences sur la fréquentation ont eu tendance à accentuer cette fragilité.
Pour autant, le secteur de la distribution française n’a connu que très peu de défaillances et il se caractérise, plus que jamais, par une très grande diversité d’acteurs et de modèles économiques.
C’est au regard de ce panorama contrasté qu’il apparaît désormais essentiel de poser un diagnostic plus fin de l’état actuel du secteur de la distribution, notamment pour identifier les évolutions de modèles que la puissance publique – par ses aides ou ses instruments de régulation – gagnerait à encourager.
« Je remercie chaleureusement Jean-Paul Cluzel, fin connaisseur de l’action publique et de notre secteur, en tant qu’ancien président de l’IFCIC, d’avoir accepté de conduire cette étude » ajoute le président du CNC.
Les conclusions du rapport sont attendues d’ici mai prochain.