Focus sur l’édition 2024 du festival de Clermont-Ferrand

Focus sur l’édition 2024 du festival de Clermont-Ferrand

10 janvier 2024
Cinéma
Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand
L'évènement organise cette année quatre compétitions Le festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2024

Le festival international du court métrage reprend ses quartiers à Clermont-Ferrand pour une 46e édition qui se tiendra du 2 au 10 février prochain. Au programme notamment : le lancement d’une nouvelle compétition VR.


Cette année, le festival de Clermont-Ferrand – créé en 1982 par l’association Sauve qui peut le court métrage – a reçu 9 400 candidatures, dont celles de presque 2 000 productions françaises.

En compétition nationale, 45 films français, dont 12 coproductions internationales, sont à découvrir sur les thématiques des premières amours, du deuil, ou des rencontres inattendues. Parmi ces 45 films, 31 ont reçu un soutien du CNC à l’image du court J’ai vu le visage du diable, réalisé par Julia Kowalski (Venin Films), qui a bénéficié de l’aide avant réalisation, ou encore Dans la tête un orage, un documentaire signé Clément Perrot (Jonas Films), accompagné par l’appel à projets Jeunes sortis d’écoles. Une riche sélection nationale qui met aussi en avant l’animation avec 10 films témoignant de la diversité du genre et de ses techniques, de la rotoscopie dans Été 96 de Mathilde Bédouet (L'Heure d'été, Tita B Productions) au stop motion sur papier découpé de Father’s Letters d’Alexey Evstigneev (Мoderato, Mimesis), en passant par l’écran d’épingles dans La Saison pourpre de Clémence Bouchereau (Bandini Films).

Côté compétition internationale qui compte 66 films en lice, les œuvres font la part belle à la soif de liberté et aux enjeux environnementaux. Plusieurs productions et coproductions françaises se distinguent dont cinq aidées par le CNC : Avec l’humanité qui convient, thriller social en huis clos porté par Joséphine de Meaux, réalisé par Kacper Checinski (Takami Productions) et soutenu par l’aide avant réalisationWander to Wander de Nina Glantz (Pays-Bas, France, Belgique), coproduit par Les Productions de Milou, ayant bénéficié de l’aide au programme de production de court métrage en plus de celle avant réalisation ; ou encore Ma poule, premier film de Caroline Ophelie (Les Quatre Cents Films, Préludes), sur le combat d’un septuagénaire pour sortir sa poule de la dépression, accompagné par l’aide au programme, mais également par l’aide audiovisuelle.

En compétition labo, 24 films faisant écho aux travaux de Chris Marker autour de la mémoire sont à départager, dont trois aidés par le CNC :  A Kind of Testament (Un Genre De Testament) de Stephen Vuillemin (Remembers), lauréat du Prix Emile Reynaud 2023, accompagné par l’aide audiovisuelle ; le documentaire animé Via Dolorosa, signé Rachel Gutgarts (Miyu Productions), soutenu par l’aide avant réalisation, ou encore Miserable Miracle de Ryo Orikasa (France, Canada, Japon), également produit par Miyu Productions et accompagné par l’aide avant réalisation.

Pour la première fois, une compétition VR est au rendez-vous, en partenariat avec la société lyonnaise EVAVEO et le soutien de Festivals Connexion. Parmi les créations françaises retenues, Nous les barbares de Bertrand Mandico (Floréal, Ecce films), soutenue par l’aide avant réalisation, Empereur du duo Marion Burger et Ilan Cohen (Atlas V), ou encore Flow d’Adriaan Lockman (Lucid realities). Par ailleurs, ces trois œuvres ont été accompagnées par le Fonds d’aide aux expériences numériques du CNC.