C'est avec une vive émotion que Véronique Cayla, Directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC), a appris la disparition du réalisateur français Gérard Oury.
Le cinéma français perd aujourd'hui l'un de ses artistes les plus brillants, qui avait su, avec la complicité de talents aussi remarquables que Louis de Funès, Bourvil ou Jean-Paul Belmondo, créer un véritable genre.
Devenu le grand maître d'une comédie « à la française », Gérard Oury avait apporté au cinéma des œuvres magistrales, telles que « Le Corniaud », « La grande vadrouille » ou « Les aventures de Rabbi Jacob », films qui avaient su réunir, faire rire, mais aussi réfléchir un public très large.
Son regard sur la société, qu'il rêvait tolérante et fraternelle, a enrichi le patrimoine cinématographique français d'œuvres humanistes de référence, particulièrement utiles à l'heure où la diversité fait débat.
Le Centre national de la cinématographie (CNC) salue la mémoire d'un grand homme de cinéma qui a offert à la culture française des œuvres majeures, et adresse à ses proches, en particulier à Michèle Morgan et à Danièle Thompson le témoignage de sa tristesse et de son amitié à l'heure douloureuse de cette disparition.
le jeudi 20 juillet 2006
