L'un des regards les plus aigus sur la violence et l'oppression de notre époque s'est définitivement éteint hier avec la disparition de Gillo Pontecorvo.
Après plusieurs années de journalisme, il a choisi la puissance de l'image pour que chacun d'entre nous puisse comprendre l'inévitable lutte de certains de nos semblables pour survivre ou exister.
La Bataille d'Alger, récompensé à la Mostra de Venise en 1966, La grande route bleue, Kapo ou encore Queimeida sont autant d'expressions complexes de la douleur que peut engendrer et subir l'être humain.
Aujourd'hui, c'est avec beaucoup de tristesse et de regrets que je salue la mémoire d'un homme dont l'engagement s'est toujours traduit par la recherche de la justice et de la vérité. Et je transmets à sa famille, ses proches, ses amis, mes plus sincères condoléances.
Véronique Cayla
