Frédérique Bredin salue un palmarès dominé par des œuvres fortes et rares qui témoigne de la grande vitalité et diversité des cinématographies du monde entier.
« Ce palmarès met en lumière l'extraordinaire polyphonie de voix, de sensibilités, et d'écritures du cinéma mondial dont le festival se fait l'écho tous les ans »
Frédérique Bredin est fière de s'associer, en particulier, au bonheur des auteurs et des équipes de Party Girl de Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis, Caméra d'or et prix d'ensemble dans la section « Un certain regard » ainsi qu'Adieu au Langage, de Jean-Luc Godard, prix du jury : deux films qui ont reçu l'avance sur recettes.
Le rôle essentiel du CNC en faveur de la création s'exprime à travers ces récompenses.
Enfin la France reste au cœur de la création d'auteur internationale, en soutenant ses producteurs et distributeurs dans la recherche de talents étrangers, et le CNC salue ici la palme d'or attribuée, au magnifique film de Nuri Bilge Ceylan Winter Sleep, coproduction française et film soutenu à l'aide aux cinémas du monde.
A l'heure du tournant majeur que connaît le 7ème art, Frédérique Bredin se réjouit que cette 67ème édition ait présenté, toutes sections confondues, le plus grand nombre de films jamais soutenus par les aides sélectives du CNC. Elle y voit la confirmation de la pertinence du modèle français et de sa capacité à se moderniser et à se réformer pour encourager la diversité cinématographique.
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photo : © AFP / VALERY HACHE
