C'est avec une très grande tristesse que j'ai appris la disparition, hier, de Bernard Rapp.
Journaliste, homme de télévision, écrivain, scénariste, cinéaste, il a su voyager à travers les différents modes d'expression, avec toujours un grand talent. Il a pu ainsi transmettre son amour de la culture et faire partager toutes ses passions, notamment le cinéma.
Réalisateur de quatre films, Tiré-à-part, Une affaire de goût, Pas si grave, et Un petit jeu sans conséquence, Bernard Rapp laisse une empreinte cinématographique à son image, subtile, raffinée, construite et accessible, dans laquelle les mots sont unis aux images.
Président de l'ADRC, l'Agence pour le Développement Régional du Cinéma, depuis 2003, il s'est fortement investi dans cette mission qui rejoignait ses préoccupations, permettre au public d'accéder aux films, de partager la culture.
Aujourd'hui, je rends hommage à un homme d'une rare élégance, dont le courage a porté haut les convictions culturelles et je tiens à présenter à sa famille et à ses proches, mes plus sincères condoléances.
le vendredi 18 août 2006
