Lancé en 2010 par la G-CAM (Guyane - Cinéma Audiovisuel et Multimédia) et soutenu par le CNC, le Festival La Toile des Palmistes proposera dès le 30 octobre quarante-six séances en plein air et en salle mêlant fictions locales et œuvres internationales.
Les courts métrages programmés ont été répartis dans neuf catégories. Au sein du programme dédié à la Guyane, les festivaliers découvriront Gloria de Marvin Yamb, L’Étoile de Régina coréalisé par Léa Magnin et Quentin Chantrel, Myriam en noir réalisé par Pélagie Serge Poyotte, Nzoni Lakwi de Florian Kotimbi, et Zion à l’occasion d’un focus consacré à Nelson Foix, invité du festival. Toutes ces séances seront accompagnées de rencontres avec les équipes. Deux autres zones géographiques seront mises à l’honneur : l’outre-mer avec un volet consacré aux histoires ultramarines et le Brésil afin de célébrer 200 ans de relations diplomatiques avec la France.
Chaque soirée débutera avec le programme « Ti-moun » et ses courts métrages Jeune public, tels que Beurk ! de Loïc Espuche soutenu par le Fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (écriture et développement) et l’Aide avant réalisation à la production de films de court métrage (AVR) ou Blanche de Joanne Rakotoarisoa qui a également bénéficié de l’AVR. Si « Échos intimistes » explorera la vulnérabilité des êtres, la sélection « Forces & Luttes » permettra de plonger dans les luttes collectives avec Papillon de Florence Miailhe (AVR2 et Fonds images de la diversité) ou Généalogie de la violence de Mohamed Bourouissa (AVR2). Par ailleurs, une section sera dédiée à la comédie dans laquelle il sera possible de visionner Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau qui a reçu l’Aide au programme de production de films de court métrage.
La Toile des Palmistes s’associe également avec le Festival International du film documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) et Cinélatino – Rencontres de Toulouse, qui présenteront respectivement le documentaire primé Mama Sranan de Tessa Leuwsha et Sariri de Laura Donoso. Côté patrimoine, Kirikou de Michel Ocelot complètera la programmation.
Révélatrice de talents locaux, la compétition créative du court métrage sera cette année organisée autour du thème « Sans filtre ». Les 10 films préalablement sélectionnés seront projetés en plein air pendant le festival et concourront pour la Palme des Palmistes ainsi que le Prix Spécial Jeunes.
Enfin, des rencontres professionnelles rythmeront les trois jours de festivités. La Commission du film Guyane et la Collectivité territoriale de Guyane réuniront l’ensemble des partenaires économiques et techniques autour du sujet « Accueillir des tournages en Guyane : comprendre les différentes demandes d’autorisations et favoriser l’accès au territoire », tandis qu’une table ronde permettra de réfléchir sur les enjeux et les perspectives de la coproduction internationale.
Dans la continuité du festival La Toile des Palmistes, la G-CAM accueillera du 3 au 7 novembre 2025 l’atelier international EURODOC Amazonie-Caraïbe, soutenu par le CNC. Cette semaine de formation professionnelle intensive s’adresse aux producteurs de Guyane, du Brésil, du Suriname, des Antilles et d’autres territoires caribéens, désireux de développer un projet documentaire et ouvert à la coproduction internationale. Les participants bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, de temps de partage d’expérience, et de rencontres professionnelles renforçant la dynamique régionale initiée par le festival.