Cinéma

Cycle de projections « 68 – 81 : l’entre deux mai »

Cycle de projections « 68 – 81 : l’entre deux mai »

24 mai 2018
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Elise ou la vraie vie de Michel Drach
Elise ou la vraie vie de Michel Drach DR
A l'occasion du 50e anniversaire des événements de mai 1968, le Centre national du cinéma et de l'image animée propose du 28 au 31 mai 2018, au cinéma Le Studio des Ursulines, une série de projections dédiée à la manière dont l’esprit des événements du printemps et les bouleversements de la société qui ont suivis, ont touché la société, le cinéma français et ses institutions.

Programme des projections

Cycle de projections « 68 – 81 : l’entre deux mai »
du 28 au 31 mai 2018

Studio des Ursulines
10 rue des Ursulines
75005 Paris

Tarif réduit unique 6,80 € – ventes sur place uniquement
> L’événement Facebook

Lundi 28 mai - Pour en finir avec une société en crise

Genèse d’un repas  

16h00 : Genèse d’un repas de Luc Moullet (1977)

« Genese d’un repas » est une mise a plat, un proces verbal, un rapport qui analyse un systeme selon trois axes successifs: economique, politique et social. Le repas, frugal, n’est qu’un pretexte, sa composition symbolise la vaste exploitation du Tiers-monde.

 

L’ombre des châteaux    

18h00 : L’ombre des châteaux de Daniel Duval (1977) précédé de Et les dimanches ? de Nora Seni (1976)

Dans le nord de la France, la vie d’une sympathique famille de marginaux.

Elise ou la vraie vie

20h30 : Elise ou la vraie vie de Michel Drach (1970)

Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris. Employée dans une usine d’automobiles, elle y rencontre un jeune Algérien dont elle tombe amoureuse.

 

Mardi 29 mai - Des femmes à la caméra

L’Amour violé

14h00 : L’Amour violé de Yannick Bellon (1977)

Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d’une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.

Simone Barbès ou la vertu

16h00 : Simone Barbès ou la vertu de Marie-Claude Treilhou (1979) précédé de Sorcières camarades de Danielle Jaeggi (1972)

Les errances et les rencontres d’une ouvreuse d’un cinéma porno qui rencontre un homme désespéré dans une boîte de nuit lesbienne.

18h00 : Conversation autour du thème « Les femmes à la caméra »

L’une chante, l’autre pas

20h30 : L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda (1977)

Deux jeunes filles vivent à Paris en 1962. Pauline (17 ans), étudiante, rêve de quitter sa famille
pour devenir chanteuse. Suzanne (22 ans) s’occupe de ses deux enfants et fait face aux drames du suicide de leur père. La vie les sépare ; chacune vit son combat de femme. Pauline est devenue chanteuse dans un groupe militant et itinérant après avoir vécu une union difficile en Iran. Suzanne est sortie de sa misère et travaille au Planning familial. Dix ans plus tard, elles se retrouvent au cours d’une manifestation féministe. A la fin de cette chronique, on les retrouve ensemble, à nouveau, avec leurs enfants qui ont grandi.

 

Mercredi 30 mai - Décentraliser le cinéma

La Comédie du train des Pignes

16h00 : La Comédie du train des Pignes de François de Chavanes (1975)

« Où est la cause, où est l’effet ? Est-ce parce que, justement, on va fermer les Chemins de Fer de Provence que nos régions seront dépourvues, ou bien alors est-ce parce que nos régions sont dépeuplées que les Chemins de Fer de Provence ne font plus leurs affaires ? Cette interrogation, c’est le chef de gare de Digne, préfecture des Alpes de Haute Provence, qui l’a formulé. Une fois de plus, il était question de supprimer le « Train des Pignes », une ligne secondaire parcourant l’arrière pays pour relier Nice à Digne… Raconter cet autorail de montagne qui parcourt 151 kilomètres par monts escarpés et vaux étroits c’est, pour les habitants, témoigner d’une région laissée pour compte, isolée, refoulée derrière un bord de mer dont le luxe et l’abondance font la renommée. Mais, par l’entrée d’un comédien (Philippe Léotard) dans ce récit, c’est aussi la fiction qui s’insinue dans la réalité : tour à tour gendarme, chauffeur de car, soldat, cheminot, retraité ou ministre, il donne à lui seul la représentation. Aussi, cette « comédie du train des Pignes, est-elle réalité ou illusion ?

Le Soldat Laforêt

18h00 : Le Soldat Laforêt de Guy Cavaignac (1974)

Juin 1940. Le jeune soldat Laforêt perd malencontreusement son régiment au détour d’une route. Il tente de retrouver ses camarades, en vain. Il se met alors à errer à travers les paysages de l’Aveyron. Son vagabondage l’amène à croiser toute une galerie de personnages singuliers…

Les Camisards

20h30 : Les Camisards de René Allio (1971)

Juillet 1702. A la suite de la révocation de l’Edit de Nantes, en 1865, les protestants des Cévennes et du Languedoc se révoltent. La guerre avec les dragons du roi est sans pitié.

 

Jeudi 31 mai - En marge…Le cinéma quand même 

Le Moindre geste

14h00 : Le Moindre geste de Fernand Deligny, Josée Manenti, Jean-Pierre Daniel (1971)

Yves est considéré par l’institution hospitalière comme « inéducable et irrécupérable ». Pris en charge en 1958 par Fernand Deligny, éducateur singulier dont les tentatives de cures libres refusaient l’ordinaire des méthodes psychiatriques, Yves devient en 1962 le personnage central d’un film tourné dans les Cévennes.
Yves et Richard s’évadent de l’asile. En se cachant, Richard tombe dans un trou. La fille d’un ouvrier de la carrière proche observe Yves resté seul et le ramène à l’asile.

Enquête sociale

16h00 : Séance hommage au CFDJ : Libres enfants en semi-liberté de Pierre Gurgand (1972), Zoo à délinquants de Jean-Marc Bringuier (1975), Enquête sociale de Jean-Francis Fernandès (1978), Le Contrat de Michel Boudjenane (1969), Et après de Jean-Francis Fernandès (1969), Point ? de Patrick Thiébaut (1971), Je voudrais de Jean-Marc Bringuier (1973)

Bon pied bon œil et toute sa tête

18h00 : Bon pied bon œil et toute sa tête de Gérard Leblanc (1980)

Essais polémiques, analyses documentées, argumentations implacables, montage en forme de démonstration visuelle, les films Cinéthique au même titre que ceux du groupe Dziga Vertov avec lesquels ils dialoguent souvent, apparaissent comme des sommets du pamphlet cinématographique. Le groupe Dziga Vertov possède le génie de la question, Cinéthique, celui de l’argumentation, et tous deux ont organisé une lutte sans merci entre les représentations dominantes et les thèses critiques qui vont réduire celles-ci à néant. Bon Pied Bon Œil et toute sa tête est une analyse radicale de la maladie et du handicap comme symptômes politiques.

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