Depuis 1994, le Festival international du film lesbien, gay, bi, transgenre et +++ de Paris, Chéries-Chéris, fait la part belle aux récits queer et aux formes cinématographiques novatrices. Pour sa 31e édition, 77 longs métrages et 76 courts métrages inédits et internationaux seront mis en lumière du 15 au 25 novembre dans les salles parisiennes MK2 Bibliothèque, Beaubourg et Quai de Seine.
Les festivités s’ouvriront avec la projection de Pillion d’Harry Lighton et se clôtureront avec celle de Julian de Cato Kusters. D’autres séances évènements seront proposées au public. L’occasion de découvrir le film français Des preuves d’amour d’Alice Douard (Apsara Films) qui a reçu le Soutien au scénario (aide à l'écriture) et l’Avance sur recettes avant réalisation du CNC, ainsi que la coproduction française Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski (Grande Ourse Films) bénéficiaire de l’Aide au parcours d’auteur, du Fonds Images de la diversité, et de l’Aide à la création de musiques originales.
En compétition longs métrages, de nombreuses coproductions françaises concourront telles que Bel ami de Jun Geng (Blackfin Production), Le Mystérieux regard du flamant rose de Diego Céspedes (Les Valseurs) soutenu par l’Aide aux cinémas du monde avant réalisation et l’Aide à la coproduction franco-allemande, Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambet (Novoprod) bénéficiaire de l’Avance sur recettes après réalisation, et Silver Star de Ruben Amar & Lola Bessis (Les Films de la Fusée, Middlemen). Une offre française qui se prolongera dans le Panorama Fictions, avec les films Amantes de Caroline Fournier (autoproduit), A Second Life de Laurent Slama (21juin Cinéma) ou encore Renaître de Rémi Lange (autoproduit).
Côté documentaires, la compétition se compose des films français À l’intérieur, le feu (Fire Within) de Laetitia Jacquart et Corinne Sullivan (Petit à Petit Production), Devenir de François Zabaleta (autoproduit), Hélène Trésore Transnationale de Judith Abitbol (Godot Production, Normandie Images, Proarti), J’en suis, j’y reste de Marine Place (Les Docs du Nord), Les Cahiers Adjani de Cyril Brody (Hutong Productions, Agathe Berman Studio), et Pédale rurale d’Antoine Vazquez (Survivance) qui a bénéficié du Fonds de soutien audiovisuel (documentaire magazine). Les documentaires Ce feu qu’on tait — Fragments d’une jeunesse queer d’Antoinette Giret et Julien Bonnaire (Talweg), La Boîte à frissons d’Antoine Vergez (5A7 Films), et Sous les paillettes, la rage : une histoire du drag de Pascal Petit (17 Juin Média / Histoire TV) ont été sélectionnés pour le Panorama Documentaires. Enfin, des compétitions de courts métrages queer, gay, transgenre et lesbien seront proposées aux festivaliers.
De nombreuses séances spéciales ponctueront également la programmation. Il sera notamment possible de découvrir des films de répertoire, tels que Le Beau mec de Wallace Potts (1979), When night is falling réalisé par Patricia Rozema (1995), et Cabaret Berlin, la scène sauvage de Fabienne Rousso-Lenoir (2010). Un hommage à Lionel Soukaz, réalisateur incontournable des cinémas homosexuel et d’avant-garde, sera rendu tandis que des figures de la pop seront honorées avec les films Charli Xcx : Alone Together de Bradley Bell et Pablo Jones-Soler, In Bed with Madonna d’Alek Keshishian, et Jimmy Somerville, rebelle queer de la pop anglaise d’Olivier Simonnet.
