Le Festival du Film court en plein air de Grenoble revient pour sa 45e édition

Le Festival du Film court en plein air de Grenoble revient pour sa 45e édition

27 juin 2022
Cinéma
L'affiche du 45e Festival du Film court en plein air de Grenoble.
L'affiche du 45e Festival du Film court en plein air de Grenoble. Julie Cherki/Atelier Chambre Noire

Du 29 juin au 2 juillet 2022, les festivaliers pourront découvrir une riche programmation de courts métrages sur l'herbe grenobloise du Jardin de Ville et dans les salles du cinéma Juliet Berto.


Le plus ancien festival de court métrage en France est de retour ! Organisé du 29 juin au 2 juillet prochains à Grenoble, le Festival du Film court en plein air s'ouvrira dans l'enceinte du Jardin de Ville, l’un des plus anciens parcs de Grenoble, avec un programme de sept films intitulé « Échappées Belles ». On pourra y voir Esther in Wonderland (2021) de la réalisatrice suisse Stephanie Bollag, un court métrage sur la jeunesse d'une adolescente hassidique à New York, entre tradition et culture hip-hop. On retrouve cette volonté d'évasion dans Un corps brûlant (2021) de Lauriane Lagarde, dans lequel deux jeunes filles passionnées de parkour s'apprivoisent petit à petit. Les paysages montagnards seront à l'honneur dans l’onirique Vercors (2021) de Sébastien Berlendis, ainsi que dans Le Feu au lac (2022) de Pierre Menahem, drame queer sur la perte d’un être cher présenté à Cannes cette année. 

 

Tous les films du cycle « Échappées Belles » seront présents dans la Compétition officielle du festival, une sélection éclectique composée de 43 courts métrages. Les spectateurs pourront notamment découvrir le nouveau court métrage The Star de Nadav Lapid (Synonymes (2019) ; Le Genou d'Ahed, 2021). Le cinéaste israélien retrouve Tom Mercier dans cette critique acerbe du « star system » au sein d'un monde ravagé par la pandémie. Jérémie Renier et Alice Isaaz campent, quant à eux, un couple de non-voyants en attente d'un heureux évènement dans Son Visage de Caroline et Éric Du Potet. La Compétition officielle fera aussi la part belle au cinéma d'animation avec Jouir de Ananda Safo, dans lequel plusieurs femmes abordent leur expérience du plaisir, ou encore Godzalina de Lucile Paras, où une jeune femme victime de harcèlement de rue et une créature magique joignent leurs forces pour se venger de la bêtise des hommes. Le festival se clôturera avec cinq hommages au monde du cinéma, de Planète triste de Sébastien Betbeder (Debout sur la montagne, 2019 ; Ulysse & Mona, 2018) à Action de Benoît Monney, chronique d’un tournage difficile.