Le « Geneva International Film Festival » explore les mondes virtuels parallèles

Le « Geneva International Film Festival » explore les mondes virtuels parallèles

10 novembre 2021
Création numérique
L'expérience en réalité virtuelle Biolum nous plonge dans des abysses peuplées de poissons pour le moins inquiétants.
L'expérience en réalité virtuelle "Biolum" nous plonge dans des abysses peuplées de poissons pour le moins inquiétants. Reynard Film/Prefrontal Cortex/IKO
Jusqu'au 14 novembre prochain, le Geneva International Film Festival (GIFF) met à l'honneur 40 expériences en réalité étendue (XR). Un programme éclectique qui promet de plonger le public des abysses jusqu'aux confins de la psyché humaine.

En plus d'une sélection diverse de longs métrages et d'ovnis cinématographiques en tous genres, le Geneva International Film Festival demeure à la pointe de la création numérique actuelle. Avec 40 œuvres en réalité virtuelle et augmentée, le rendez-vous culturel suisse ouvre un portail vers les mondes virtuels et l'art de demain. Parmi ces expériences immersives, présentées à la Maison communale de Plainpalais et dans d'autres lieux culturels de la ville helvète, les festivaliers pourront monter dans le train des Passagers et plonger au cœur des fonds marins grâce à Biolum. Un jeu d'Abel Kohen, porté  par la narration de Charlotte Rampling et Dominique Tipper, qui permet de découvrir la richesse de la faune océanique avant de tourner, soudainement, à l'horreur. 

Si la plupart de ces installations proposent de nous faire voyager dans des lieux connus et tangibles (les rues de la capitale espagnole dans l'hommage au film noir Madrid Noir, une ancienne prison médicale sud-coréenne dans Tearless...), d'autres expériences privilégient des visuels bien plus abstraits. C'est le cas de Goliath - Playing with Reality de Barry Gene Murphy et May Abdalla - une œuvre psychologique qui amène le spectateur à réfléchir sur les conditions d'internement en institution psychiatrique et les limites de l'imagination. Cette exploration des névroses faisant écho à une autre installation sur le réchauffement climatique et l'éco-anxiété, What Is Left of Reality.