La Biennale des Imaginaires Numériques, un voyage virtuel au bout de la nuit

La Biennale des Imaginaires Numériques, un voyage virtuel au bout de la nuit

« HanaHana », œuvre immersive de Mélodie Mousset.
« HanaHana », œuvre immersive de Mélodie Mousset. Mélodie Mousset

Jusqu'au 23 janvier 2023, les villes de Marseille, Aix-en-Provence et Avignon accueillent la 3e édition de la Biennale des Imaginaires Numériques. À travers de nombreuses expositions, cette célébration de la création contemporaine explore la thématique envoûtante de la nuit.


De Federico Fellini (Les Nuits de Cabiria, 1957) à Michelangelo Antonioni (La Notte, 1961), en passant par Charles Laughton (La Nuit du chasseur, 1955), la nuit n'a cessé de fasciner les cinéastes par son aura mystérieuse. Il en est de même pour les artistes contemporains comme le démontre la 3e édition de la Biennale des Imaginaires Numériques, une célébration de la création virtuelle organisée par le collectif Chroniques et dédiée cette année à la beauté énigmatique des ambiances nocturnes. Organisée jusqu'au 23 janvier 2023 à Marseille, Avignon et Aix-en-Provence, cette manifestation culturelle consacrée aux arts nouveaux propose plusieurs expositions sur cette thématique, après avoir exploré celles de la lévitation et de l'éternité au cours de ses éditions précédentes. La Biennale des Imaginaires Numériques s'est ouverte le 10 novembre 2022 à la Friche la Belle de Mai de Marseille avec des parcours d'installations en extérieur, des concerts et le vernissage des différentes expositions visibles dans la cité phocéenne.


Parmi les cinq installations marseillaises, on retrouve « États de veille », une exposition collective qui s'intéresse aux effets de la technologie sur notre expérience de la nuit, ou encore « REVOLUTION V52 », un tour d'horizon de la création numérique mondiale à travers la vision de 52 artistes internationaux. La ville d'Aix-en-Provence accueille notamment l'exposition « Les Étoiles ne dorment jamais », une monographie contemplative de Sophie Whettnall « où dialoguent paysages et lumières, entre l’ici et l’ailleurs, dynamique et sérénité, rêve et réalité. » La ville de Marseille héberge aussi la deuxième édition de l'exposition VR « Paysages virtuels » de Galaxy Network jusqu'au 1er décembre. Organisée simultanément en Allemagne, Italie, Espagne, Turquie, Corée et Japon, cette installation invite le public à plonger dans différents mondes imaginaires, du plus réaliste au plus abstrait, à travers une sélection d’expériences VR primées, notamment Biolum, la plongée dans les abysses d'Abel Kohen, ou encore Strands of Mind, l'expérience cinématique à 360° d'Adrian Meyer.

La Biennale a été soutenue par le Dispositif pour la Création Artistique Multimédia et Numérique (DICRéAM) et l'exposition VR de Galaxy Network par le Fonds d’aide à la création immersive du CNC.