Créé en 2007 par la Cinémathèque française, le Conservatoire des techniques a pour vocation « d’inventorier, étudier, restaurer, valoriser les collections d’appareils, d’objets, de costumes, d’aider à l’écriture de l’histoire du cinéma et de continuer la collecte de pièces anciennes et récentes ». Il s’occupe ainsi notamment d’un fonds de « 6000 machines (datant du XVIIIème siècle à nos jours), 25 000 plaques de lanterne magique et d’archives (plus de 15 000 dossiers sur les fabricants et inventeurs) » né de la réunification des collections d’appareils de la Cinémathèque française et du CNC.
Pour mettre en valeur les trésors dont il s’occupe, le Conservatoire des techniques organise chaque mois une conférence sur une thématique précise. Le 9 octobre à 14h30 seront ainsi mis à l’honneur les « éléments utilisés en cinématographie avant 1960 ». Le 6 novembre, la conférence sera consacrée aux « folioscopes reproduisant les films des premiers temps », l’occasion de découvrir des raretés signées Méliès. Un focus sur l’évolution du cinéma étudiée à travers les bandes annonces sera ensuite proposé en décembre.
Place en janvier à une « Journée d’études Méliès et l’art magique » suivie d’une projection de films. Un rendez-vous organisé dans le cadre de l’ouverture du Musée Méliès de la Cinémathèque française. Au programme également, un décryptage de la « Bible » du Faust de F.W. Murnau en février, un après-midi d’études autour du cinéma et des arts forains (dans le cadre du festival Toute la mémoire du monde) en mars, une conférence en avril de Jacques Bled, président d’Illumination Mac Guff, et une rencontre autour de « l’identification des films des premiers temps ». En juin, cette saison 2020/2021 des conférences du Conservatoire des techniques s’achèvera avec une conférence sur « la magie des automates ».
