Le cinéma tutoie les sommets au Festival du Film de Montagne d'Autrans

Le cinéma tutoie les sommets au Festival du Film de Montagne d'Autrans

02 décembre 2021
Cinéma
« La Panthère des neiges » de Vincent Munier et Marie Amiguet est projeté en avant-première au FIFMA.
« La Panthère des neiges » de Vincent Munier et Marie Amiguet est projeté en avant-première au FIFMA. Haut et Court
Du 1er au 5 décembre, le rendez-vous culturel isérois fait la part belle au cinéma montagnard avec un programme centré sur les équilibres et des avant-premières, cinématographiques comme littéraires.

Pour sa 38e édition, le Festival International du Film de Montagne d'Autrans (Isère) s'est ouvert dans la soirée du 1er décembre avec le ciné-concert accompagnant le court métrage d'animation L'Homme qui plantait des arbres de Frédéric Back. Spécialement composé pour le FIFMA, cet arrangement a été pensé et interprété par le pianiste grenoblois Henry Torgue. Cette performance a été suivie par la diffusion du documentaire The Wall of Shadows d'Eliza Kubarska - un film sur une famille de Sherpas courtisée par un groupe d'explorateurs pour escalader un sommet sacré et jusqu'alors inexploré. Plus que le récit d'une ascension spectaculaire, la réalisatrice et alpiniste polonaise capture également les tiraillements d'une famille népalaise, entre ses croyances religieuses et la promesse d'une vie meilleure. 

Les autres événements du festival incluront un concert littéraire de rock poétique mené par les l’auteur Alain Damasio et le guitariste Yan Péchin, et une représentation théâtrale de la pièce Mort d'une montagne par la compagnie Les Non Alignés. Parmi les 20 films documentaires de la compétition principale, les festivaliers auront la chance de découvrir un film sur l’une des meilleures grimpeuses du monde, Julia Chanourdie, et 400 paires de bottes, un court métrage sur l’entraide dans la rigueur montagnarde. Le festival sera aussi le théâtre de plusieurs avant-premières, comme celle de La Panthère des neiges du duo Vincent Munier/Marie Amiguet, où l’écrivain Sylvain Tesson est initié à l’art de l’affût dans une quête de plénitude et de beauté.