Après ses deux premiers longs métrages - Le Policier (2011) et L’Institutrice (2014) -, Nadav Lapid est retourné derrière la caméra pour Journal d’un photographe de mariage, son sixième court métrage. Il met en lumière, dans ce film d’une trentaine de minutes, le quotidien d’Y., engagé pour immortaliser le grand jour des fiancés. A travers ce personnage parfois maladroit - exemple avec cette union où il filme le sol et le plafond mais pas les invités -, Nadav Lapid brosse le portrait de la société israélienne et de l’institution maritale.
Présenté en séance 50+5 de la Semaine de la critique 2016, Le Journal d’un photographe de mariage est à revoir gratuitement jusqu’au 14 mars sur le site d’Arte. Une bonne manière de se replonger dans l’univers de Nadav Lapid avant la sortie, le 27 mars prochain, de son dernier long métrage Synonymes. Produit par SBS Productions - coproduit par Pie Films, Komplizen Film, Arte France Cinéma –, ce film suit l’arrivée à Paris de Yoav, un jeune israélien qui met beaucoup d’espoir dans ce changement de vie. Il espère ainsi échapper à la folie de son pays. Grâce à Synonymes qui a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde du CNC, Nadav Lapid a reçu l’Ours d’or au dernier Festival de Berlin.
