« En cette année si particulière, il était primordial, vital même, qu’ait lieu le 35e Festival Européen du Film Court de Brest « en vrai ». (…) Après des mois de travail acharné dans un contexte de pandémie instable, nous pensions avoir suffisamment de chance pour pouvoir vous proposer un rendez-vous en présentiel, adapté aux protocoles sanitaires, mais riche des sourires cachés derrière les masques ! (…) Mais le court métrage et l’événementiel sont forts d’adaptation et de créativité, aujourd’hui plus que jamais », écrivent les organisateurs du festival dans leur édito publié après la mise en place des nouvelles mesures sanitaires.
L’annonce du reconfinement n’a pas entamé leur volonté de présenter au public des films venus de toute l’Europe. « L’équipe s’est donc attachée, dès le début, à construire deux festivals du Film court, un physique et un virtuel. Maintenant, on doit s’adapter en un temps record, à deux semaines du top départ », explique ainsi à Ouest France Fabienne Wipf, la directrice de l’événement qui devait se tenir en présentiel du 10 au 15 novembre. Le festival proposera ainsi au public de découvrir sa programmation sur sa propre plateforme Kinow. Les séances payantes seront accessibles « à partir du 10 novembre et pendant une dizaine de jours ». Des films programmés au cours du festival seront également visibles sur Universciné.
La sélection « Cap sur les îles » est maintenue en ligne tout comme la programmation jeune public. Cette dernière se compose notamment des films français Symphonie en bêêêê (majeur) d’Hadrien Vezinet, Terre de vers d’Hélène Ducrocq, Kaolin de Corentin Lemetayer Le Brize ou encore d’un épisode de la série Culottées de Charlotte Cambon et Mai Nguyen. Le programme « Les compositeurs à l’honneur » et les sections compétitives OVNI (avec des films « aux frontières du genre ») et Bretagne seront aussi visibles en ligne. Même chose pour la compétition européenne qui rassemble 30 films de 24 pays répartis dans 7 programmes. Le public pourra également visionner les courts métrages de la compétition française, parmi lesquels Brûle d’Elvire Munoz, Dustin de Naïla Guiguet et Shakira de Noémie Merlant.
Parallèlement aux projections, le festival diffusera des vidéos, podcasts et interviews autour des films et des auteurs de cette édition 2020. L’occasion de découvrir comment certains courts métrages ont été imaginés et réalisés.
