VeRsus, une exposition photographique sur le monde virtuel

VeRsus, une exposition photographique sur le monde virtuel

05 février 2020
Création numérique
Pierre Richard dans l'un des tableaux de l'exposition VeRsus de Nicolas Bary
Pierre Richard dans l'un des tableaux de l'exposition VeRsus de Nicolas Bary TimpelPictures - Nicolas Bary
Présentée jusqu’au 24 mars 2020 au Cinéma des Cinéastes à Paris, l’exposition VeRsus rassemble 10 clichés de Nicolas Bary dans lesquels il met en scène des personnalités du cinéma autour de la thématique des mondes virtuels.

Pierre Richard dans un salon encombré de livres face à une femme âgée, casque VR sur les yeux. Hugo Becker en train de faire accoucher une femme plongée elle aussi dans un monde virtuel grâce à un casque. Ces deux clichés, baptisés respectivement « Pour le meilleur » et « L’Origine du monde », font partie d’une série de 10 photographies prises par le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma Nicolas Bary, exposées jusqu’à fin mars au Cinéma des Cinéastes à Paris.

Ces 10 portraits, qui réunissent également Raphaël Personnaz, Zacharie Chasseriaud, Youssef Hajdi, Mélanie Bernier ou encore Déborah François, « mettent en scène notre rapport avec les expériences d’un monde virtuel ». Ce projet, baptisé VeRsus, est « avant tout un scénario sur le lien entre l’humain et la VR (Virtual Reality), qui à la façon du mythe d’Orphée, met en scène des personnages qui vont se perdre dans les limbes d’un monde virtuel très sophistiqué », explique le communiqué de presse.

Cette série photographique présente des thématiques qui résonnent les unes avec les autres. La « stylisation visuelle » des clichés est harmonisée, tout comme leur construction, autour du « personnage principal, témoin de l’immersion dans laquelle est plongé le personnage secondaire ». Pour ces créations, Nicolas Bary a notamment collaboré avec le chef opérateur Aurélien Dubois et la styliste Agnès Béziers qui ont déjà pris part à ses projets précédents.

Une bande-son a enfin été créée spécialement pour l’occasion par l’artiste Ananda pour « retranscrire l’ambiance des différents tableaux dans une mélodie atmosphérique, qui suivra le spectateur dans toute sa trajectoire lors de l’exposition ».