La Semaine de la Critique 2022 dévoile sa sélection de premières œuvres prometteuses

La Semaine de la Critique 2022 dévoile sa sélection de premières œuvres prometteuses

20 avril 2022
Cinéma
L'affiche de la 61e édition de la Semaine de la critique, réalisée par la photographe Charlotte Abramow à partir du film de Chloé Mazlo, Sous le Ciel d’Alice.
L'affiche de la 61e édition de la Semaine de la critique, réalisée par la photographe Charlotte Abramow à partir du film de Chloé Mazlo, Sous le Ciel d’Alice. Festival de Cannes

Le jury de cette 61e Semaine de la Critique, présidé par la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, devra départager une sélection officielle « longs métrages » entièrement composée de premiers films.


Après la Compétition officielle, la Quinzaine des réalisateurs et l’ACID, c'est au tour de la Semaine de la Critique de dévoiler son programme. Pour sa première année en tant que déléguée générale, la critique de cinéma Ava Cahen (Frenchmania) - qui succède à Charles Tesson - a choisi de ne sélectionner que des premiers films dans la compétition officielle des longs métrages. Parmi ces premiers efforts, on retrouve notamment Nos Cérémonies de Simon Rieth, l'histoire de deux frères retrouvant leur amour d'enfance dix ans après un accident qui a profondément changé leur vie. La réalisatrice franco-portugaise Cristèle Alves Meira, déjà sélectionnée à la Semaine de la Critique pour ses courts métrages de fiction Campo de Víboras et Invisível Herói, reviendra sur la Croisette avec Alma Viva. Dans ce film sondant les liens avec l'au-delà, elle conte l'histoire de Salomé, une petite fille de neuf ans dont la grand-mère décède subitement et qui se trouve hantée par son esprit.

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Le fantastique sera une thématique prépondérante de cette 61e édition, comme le démontre aussi la sélection de Metsurin tarina (The Woodcutter Story) de Mikko Myllylahti, film finlandais sur un bûcheron optimiste tourmenté par une force obscure qui s’immisce dans son village.
La cinéaste Emmanuelle Nicot aborde le thème de l'adolescence dans Dalva, où une fille de 12 ans qui aurait grandi trop vite entrevoit la possibilité d'une enfance « normale ». Toujours dans le registre de la jeunesse, le Colombien Andrés Ramírez Pulido filme le parcours d'un jeune délinquant, emprisonné en pleine jungle dans un centre pénitentiaire expérimental pour mineurs, dans La Jauría (La Meute).

Nos cérémonies de Simon Rieth The Jokers Films

La cinéaste Emmanuelle Nicot abordera également le thème de l'adolescence dans Dalva, où une fille de 12 ans qui aurait grandi trop vite entrevoit la possibilité d'une enfance « normale ». Toujours dans le registre de la jeunesse, le Colombien Andrés Ramírez Pulido filme le parcours d'un jeune délinquant, emprisonné en pleine jungle dans un centre pénitentiaire expérimental pour mineurs, dans La Jauría (La Meute). Le fantastique sera aussi une thématique prépondérante de cette 61 édition, comme le démontre la sélection de Metsurin tarina (The Woodcutter Story) de Mikko Myllylahti - film norvégien sur un bûcheron optimiste tourmenté par une force obscure qui s’immisce dans son village.

 

Autre répertoire avec Tasavor, le premier film de l’iranien Ali Behrad. Le réalisateur y installe le décor dans un taxi de nuit à Téhéran. Ce road-movie amoureux, pop et moderne, raconte le coup de foudre entre un chauffeur et sa passagère, l’épatante Leila Hatami, découverte dans Une séparation d’Ashgar Farhadi. De son côté, la cinéaste britannique Charlotte Wells dépeint dans Aftersun les aventures d’un père et d’une fille en vacances en été dans un club où l’on danse la macarena.

L'acteur confirmé et réalisateur novice Jesse Eisenberg (The Social NetworkNight Moves...) fera quant à lui l'ouverture de la Semaine de la Critique avec son premier long métrage, When You Finish Saving the World. Présenté hors-compétition, ce film met en scène Julianne Moore et la star de la série Stranger Things Finn Wolfhard dans une relation mère-fils compliquée. Deux séances spéciales ponctuent la programmation : celles de Tout le monde aime Jeanne, une comédie sentimentale entre réalité et animation, premier long métrage de la réalisatrice Céline Devaux, récompensée aux Césars en 2016 pour son court métrage Le repas dominical, mais aussi de Goutte d’or, un film noir du réalisateur Clément Cogitore qui offre une plongée mystique au cœur de Barbès.

La clôture de cette Semaine de la Critique sera assurée par le deuxième effort de la cinéaste coréenne July Jung : Da-eum-so-hee (Next Sohee). Huit ans après A Girl at My Door, la réalisatrice présentera un nouveau polar centré autour d'une étudiante employée dans un call center.

Compétition longs métrages

  • Aftersun de Charlotte Wells
  • Alma Viva de Cristèle Alves Meira
  • Dalva d'Emmanuelle Nicot
  • La Meute (La Jauría) d'Andrés Ramírez Pulido
  • Nos Cérémonies de Simon Rieth
  • Tasavor d'Ali Berhad
  • The Woodcutter's Story (Metsurin Tarina) de Mikko Myllylahti

Séances spéciales longs métrages

  • When You Finish Saving The World de Jesse Eisenberg (film d’ouverture)
  • Goutte d'or de Clément Cogitore
  • Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux
  • Next Sohee de Jung July (film de clôture)

Compétition courts métrages

  • Raie Manta de Anton Bialas
  • Cuerdas d'Estibaliz Urresola Solaguren
  • It's Nice in Here de Robert-Jonathan Koeyers
  • Sur le Trône de Xerxès d'Evi Kalogiropoulou
  • Swan dans le centre d'Iris Chassaigne
  • Canker de Lin Tu
  • I Didn't Make It To Love Her d'Anna Fernandez de Paco
  • Regarde-moi de Shuli Huang
  • Ice Merchants de João Gonzalez
  • Les Créatures qui fondent au Soleil de Diego Céspedes

Séances spéciales courts métrages 

  • Scale de Joseph Pierce
  • Amo d'Emmanuel Gras
  • Hideous de Yann Gonzalez