Du 24 au 28 avril, le Festival national du film d’animation propose des projections, des rencontres, des ateliers et différents événements qui mettent à l’honneur l’animation française. Alors que 74 films sont en compétition, des créations en réalité virtuelle, organisées au sein du SENA (Salon des expériences numériques), sont également au programme de cette 25e édition.
Deux lieux accueillent ces « nouveaux dispositifs » qui permettent de « découvrir le futur de l’image animée à travers la VR ». Le Théâtre national de Bretagne héberge 5 expériences VR dont 4 créations de la collection Arte Trips. Le public peut ainsi découvrir de manière ludique le tableau Jeux d’enfants de Pieter Bruegel l’Ancien dans 1, 2, 3 Bruegel – Condamnés à jouer d’Andrés Jarach et Gordon, ou voyager sur L’île des morts d’Arnold Böcklin grâce à Benjamin Nuel. Claude Monet – L’obsession des Nymphéas de Nicolas Thépot, Un bar aux Folies Bergère de Gabrielle Lissot inspiré du tableau de Manet et Accused #2 : Walter Sisulu de Nicolas Champeaux et Gilles Porte, qui prolongent leur film Le Procès contre Mandela et les autres, font partie des expériences proposées.
Lieu culturel abritant notamment le Musée de Bretagne, Les Champs Libres présente 8 créations dont 1, 2, 3 Bruegel et Battlescar de Martin Allais et Nico Casavecchia, une expérience dans laquelle le public suit le parcours d’une jeune américaine d’origine portoricaine qui fonde un groupe de Punk. Également disponibles, Eqqo de Ronan Coiffec, « un puzzle game narratif poétique inspiré des légendes et architectures antiques éthiopiennes », Graou n’a pas sommeil d’Asksel Køie, l’histoire d’un ours qui ne veut pas dormir, et Recall de Ferdinand Dervieux et Julia Spiers, un jeu d’enquête dans lequel le participant incarne plusieurs personnes d’une même famille pour tenter de résoudre un crime.
Les amateurs de VR pourront tester Plague de Damien Jibert, qui met en scène des personnages nihilistes, le clip 360° Siffler de Gaël Faure réalisé par François Narboux ainsi qu’Unrest VR de Jennifer Brea et Amaury La Burthe, un « voyage immersif dans une maladie invisible ».
